Alpes de Haute-Provence : la Sécurité du Quotidien pour apporter des solutions concrètes

SÉCURITÉ / Désormais, un Groupe de Partenariat Opérationnel, GPO, sera mis en place par secteur avec notamment les bailleurs sociaux, l’Éducation Nationale, les conseils citoyens ou encore différentes associations

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Résoudre les problèmes de sécurité de la population en apportant des réponses concrètes, mais aussi renforcer les liens entre Police Nationale et population, tels sont les objectifs de la Sécurité du Quotidien. Concept qui, après un an d’existence, aura vu le mot Police s’effacer pour mettre en avant le partenariat entre les différents acteurs. Dans les Alpes de Haute-Provence, un premier bilan est tiré. Pour le Commissaire divisionnaire, Laurent Chavanne, Directeur départemental de la sécurité publique des Alpes de Haute-Provence, « le bilan est plutôt satisfaisant. Un certain nombre de problématiques tant sur Digne que sur Manosque, sur le deal de rues notamment, a été pris en compte. On y a apporté des solutions concrètes avec des opérations judiciaires d’envergure dans certains cas ou des actions de contrôle sur le terrain pour résoudre un certain nombre de problématiques.

 

« La Sécurité du Quotidien c’est aussi une recherche d’adaptation constante de sécurité », L. Chavanne

 

Pour s’adapter, un Groupe de Partenariat Opérationnel, GPO, sera mis en place par secteur

Des réunions vont ainsi se dérouler sous la houlette d'un chef de secteur au niveau de la Police Nationale, « un gradé ou un officier », poursuit Laurent Chavanne. Ce responsable aura à charge d'animer les réunions, « il y aura deux groupes de partenariats opérationnels. Les bailleurs, l’Éducation Nationale, la police municipale, les conseils de citoyens ou encore les associations de commerçants y participeront. Ça a une vocation opérationnelle ». Le but sera d'apporter des solutions concrètes à des problématiques de type sécurité routière, incivilités, occupations de halls d'immeubles. Un GPO qui se réunira tous les 15 jours, ou tous les mois au maximum.

 

M. Bonnefoy