- Alpes de Haute-Provence -
L’environnement et l’écologie au cœur de cette visite présidentielle, ce jeudi, dans les Alpes de Haute-Provence. Un nouveau débat à la rencontre des élus pour Emmanuel Macron, qui reprend en main le sujet de la transition écologique. Dans sa tribune publiée dans des médias des 28 pays de l’Union Européenne, le chef de l’État français proposait la création d’une banque européenne du climat afin de financer la transition écologique. Un objectif est également affiché : parvenir au zéro carbone d’ici 2050 et la division par deux des pesticides en 2025.
Une visite du chef de l'État accompagné par des Gilets Jaunes venus en nombre, mais tenus à l'écart du centre des congrès de Gréoux.
Des Gilets Jaunes accompagnés par la CGT mais qui n'ont pu rencontrer le président de la République. Alors que le syndicat avait reçu un accord pour une rencontre la veille, un refus a été opposé ce matin, lorsque la CGT a voulu associer à cette rencontre des Gilets Jaunes.
Deux temps pour parler écologie
Aux côtés du président, l’enfant du pays désormais Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, le Ministre des collectivités territoriales Sébastien Lecornu et enfin Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, secrétaires d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire. C’est donc vers 11h40 que le président est arrivé à Gréoux-les-Bains pour une visite sous haute surveillance dans cette commune de 2.600 habitants, quadrillée par les forces de l’ordre. Une visite en deux temps : après une réunion autour de 400 représentants des Alpes de Haute-Provence et du Var, qu’ils soient acteurs économiques, politiques, agricoles ou élèves dans des collèges des deux départements, Emmanuel Macron se rendra dans l’après-midi à Sainte-Croix-du-Verdon, lieu cœur du parc naturel régional du Verdon.
Politique Agricole Commune, travailleurs détachés, monde sans plastique…
Pas d’échauffement pour Emmanuel Macron, qui a rapidement été interpellé. L’un de ceux qui ont ouvert le bal, c’est le maire de Sisteron et président de l’Association des Maires dans les Alpes de Haute-Provence Daniel Spagnou.
Il a interpellé l’exécutif sur les travailleurs détachés :