Alpes de Haute-Provence : la CGT appelle les citoyens à se saisir des enjeux de santé

SANTÉ / Alors que les hôpitaux de Manosque, Banon et Forcalquier devraient fusionner, la CGT, opposée à ce projet, a organisé une réunion, ce lundi soir à Volx. L’organisation redoute des fermetures, mais la direction de l’hôpital de Manosque dément.

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Elle a été annoncée début janvier : la fusion entre les hôpitaux de Manosque, Banon et Forcalquier. Le projet, qui n’est pas encore officiel, doit encore faire l’objet de discussions. La CGT a fait savoir qu’elle y était opposée. Une réunion a d’ailleurs eu lieu, ce lundi soir, à Volx. Christophe Prudhomme, membre de la direction de la Fédération CGT santé et porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, était présent. Pour lui, cette fusion pourrait avoir de grave conséquences économiques :

 

Des transferts mais pas de fermeture

Ce risque de fermeture, Franck Pouilly le balaye d’emblée. Pour le directeur de l’hôpital de Manosque, cette fusion prévoit en fait un transfert qui doit permettre de rénover l’hôpital de Banon. Ce qui est prévu, c’est de déplacer les 13 lits de l’Ehpad de Forcalquier vers celui de l’hôpital de Banon. Ils prendraient alors la place des 13 lits du service de suite et réadaptation de Banon qui, eux, seraient donc installés à l’hôpital de Forcalquier :

 

Dernier mot à l’ARS

L’idée, c’est aussi de permettre aux patients opérés à Manosque d’être pris en charge aux services sortie et réadaptation de Forcalquier. À Banon, les travaux commenceraient donc après le transfert du service sortie et réadaptation vers Forcalquier en avril 2020. La fin de cette opération à 5 millions d’euros est prévue en 2023. Mais avant cela, ce sera à l’Agence Régionale de Santé de valider la fusion via un arrêté. Elle devrait se prononcer d’ici à la fin de cette année.

 

Q. Pérez de Tudela