Alpes de Haute-Provence : C. Castaner à Malijai, inauguration de la nouvelle maison de retraite Paul Cézanne

SOCIAL / Un projet rendu possible grâce à l’investissement d’une société privée, symbole de la défaillance de l’État ? « Non », souligne Christophe Castaner, plutôt « une réponse complémentaire. »

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Entre les rumeurs de remaniement et Emmanuel Macron qui annonce que le processus avance « dans le calme », le secrétaire d’État en charge des relations avec le Parlement et patron de La République En Marche, Christophe Castaner, était ce vendredi venu inaugurer la maison de retraite Paul-Cézanne de Malijai. Un établissement qui avait déjà ouvert ses portes depuis janvier 2018 et inauguré en présence de Clamens, 105 printemps et doyenne de l’établissement.

L’aboutissement de cinq années de travail et de travaux, pour remplacer l’ancien établissement, l’Oliveraie, construit en 1978 et qui ne répondait plus aux normes. « Plus de confort, une réelle qualité de vie et lumière, pour nos résidents » soulignait le directeur, en partance, de l’Ehpad Paul-Éric Feste. Un directeur remplacé par Mme Perez, aujourd’hui à la tête d’un bâtiment construit en étoile, affichant 3.145m² sur plus de 8.000m² d’espaces paysagers. Avec ses 66 lits, dont 12 en unités protégées adaptées aux pathologies apparentées Alzheimer et ses 35 salariés « la structure répond aux exigences nouvelles », s’est réjouie la nouvelle directrice.

 

7,3 millions d’euros d’investissement pour 25.000 euros à la charge de la commune

Une belle affaire donc pour le maire de la commune Gilles Chatard, qui « démontre l’attractivité de la commune auprès des investisseurs. » Et c’est la société DOMIDEP, spécialisée depuis 1989 dans l'exploitation des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, qui a porté cet investissement privé sur Malijai.

 

« Il faut revoir de fond en comble notre façon d’accompagner la dépendance »

Mais au-delà de ce bel exemple, la réalité reste souvent la même dans les Ehpad : effectifs insuffisants, métier physiquement et moralement éprouvant. Des soignants qui ne cessent de dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Alors que répond l’État ?

L’Ehpad de Malijai un exemple, mais un projet rendu possible grâce à des investissements privé. Une défaillance dans la réponse de l’État ?

 

A.Cam