Alpes de Haute-Provence : l'ARS veut mettre l’accent sur les maisons de santé

SANTÉ / Une conférence sur l’accès aux soins était organisée, ce mercredi, à Digne-les-Bains. Réunion organisée par l’Agence régionale de santé pour les élus.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Améliorer l’accès au soin. Le thème était, ce mercredi, au cœur d’une conférence pour les élus des Alpes de Haute-Provence. Conférence organisée par l’Agence régionale de santé pour présenter les actions mise en place. Elle souhaite, notamment, accompagner la révolution numérique de santé et simplifier la vie des professionnels de santé pour leur dégager du temps pour les soins.

 

L’importance des maisons de santé

Anne Hubert, déléguée départementale de l’Agence Régionale de Santé des Alpes de Haute-Provence est notamment revenue sur l’utilité des maisons de santé. « À ce jour, nous avons cinq maisons de santé, à Castellane, Sainte-Tulle, Seyne-les-Alpes, Digne-les-Bains et Sisteron, souligne l’intéressée, avant d’ajouter : ces maisons de santé ont permis l’arrivée de sept nouveaux médecins généralistes dans le département. Donc, notre action va être d’accompagner les projets des autres maisons de santé. Elles seront complétées par un certain nombre de projets qui sont en cours. On a un projet de maison de santé à Barcelonnette, Volonne et Forcalquier. Il y a aussi une intention qui commence à Gréoux-les-Bains. »

 

Un projet de CPTS à Riez

Par ailleurs, Anne Hubert a précisé qu’un projet de CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé) était en cours du côté de Riez. « On voit donc que les professionnels de santé, médecins et paramédicaux, souhaitent travailler ensemble pour améliorer le parcours du patient sur le territoire », se réjouit la déléguée départementale de l’Agence Régionale de Santé des Alpes de Haute-Provence.

 

Pôle de santé Haute-Provence à Malijai

Et notez qu’il y a dans le département 280 médecins généralistes et 178 spécialistes. Concernant le Pôle de santé Haute-Provence porté par CAP Santé 04 à Malijai, Anne Hubert assure qu’il ne s’agit là que d’un projet immobilier et que l’ARS n’a pas encore de connaissance sur l’équipe de professionnels qui doit s’installer dans ce pôle de santé privé.

 

M. Bonnefoy