- Alpes de Haute-Provence -
L’agriculture dans les Alpes de Haute-Provence est face à un paradoxe. Si le département est champion de la Région Provence-Alpes-Côtes d’Azur en matière de surface agricole bio avec 36.879 hectares cultivés en bio dans 454 fermes (devant les Bouches-du-Rhône, les Hautes-Alpes, le Vaucluse, le Var et les Alpes- Alpes-Maritimes), les agriculteurs qui œuvrent en conventionnelle, peinent à trouver des solutions alternatives face aux pesticides.
« Avec 136.888 hectares cultivés en bio fin 2017, la région PACA peut se targuer de rester en tête des régions françaises en taux de surface agricole utile bio. »
« Nous n’avons aucune alternative »
Pour autant, Frederic Esmiol, président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence, qui co-gère avec son frère Rémy, le GAEC de Font Reynière sur la commune de Mane, a pris le parti de remplacer le tout chimique auquel les agriculteurs avaient recours pour protéger leurs 60 hectares de salades plein champ, par l’utilisation de biostimulants et de ne réserver l’utilisation de produits phytosanitaires qu’à titre curatif. Mais l’autre réalité selon Frederic Esmiol, c’est qu’il n’y a pas forcément d’alternative à tous les produits chimiques :