Alpes de Haute-Provence : Florame, un institut des huiles essentielles qui se visite

L’ÉCHO DES COMMUNES / Dernier épisode sur la commune de Mane

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Focus pour ce dernier épisode de l’Echo des Communes sur Florame à Mane, Institut des Huiles Essentielles. Un lieu de recherche qui est ouvert au public, «  c’est un outil pédagogique, parce qu’il y a à la fois l’institut de recherche sur les huiles essentielles, sur la formulation des produits cosmétiques mais cet endroit permet aussi de faire découvrir aux visiteurs, l’univers de Florame, de faire un parcours de la plante à l’huile essentielle » souligne Paul-Benoit Chevalier, directeur marketing de l’institut Florame.

Ateliers, animations sont proposés en plus des visites, «  on organise des ateliers d’aromathérapie, on organise des distillations pour expliquer aux gens comment se passe une distillation d’une huile essentielle »  indique le directeur marketing.

Jeudi : Un jardin à la française en projet au château de Sauvan à Mane. « Dans le champ, nous avons un projet de jardin à la française, le château , il lui manque son jardin » souligne le propriétaire des lieux, Robert Allibert.

 

 

Un projet à hauteur de 500.000 euros, les plans ont déjà été établis, «  il va y avoir notamment 250 tilleuls à replanter. C’est 260 euros pièce. On a ouvert une souscription. Les gens peuvent acheter un arbre et quand il sera planté, il portera le nom de la personne » explique le propriétaire.

 

 

Un jardin où vous pouvez côtoyer de nombreux animaux : des cygnes, des canards, des paons, des colombes… une volonté des propriétaires actuels.

 

Mercredi : Il est surnommé le Petit Trianon de Provence, le château de Sauvan à Mane. Un château construit au 18ème siècle par la famille de Forbin. « On dit que c’est le Petit Trianon car ça y ressemble. C’est un château à la Française mais ce n’est pas la copie exacte. La famille avait fréquenté Versailles, la Cour » souligne le propriétaire des lieux, Robert Allibert.

 

Lui et son frère ont acheté ce château en 1981. Il était alors très délabré. Des gros travaux ont été entrepris, pour redonner à ce lieu tout son faste, « il était à l’abandon, le toit laissait passer l’eau. Les fenêtres étaient cassées. Des plafonds étaient écroulés ».

Coup de foudre malgré tout pour les deux frères. Désormais le château se visite, « les gens ne pensent pas trouver un tel château ici avec un tel cadre ». C'est également un lieu de tournage et  « des journées au château » sont  organisées avec visite et repas.

 

 

Mardi : Salagon, son musée et ses jardins, un lieu chargé d’histoire, « on peut voir plus de 2.000 ans d’histoire quand on est sur le site de Salagon avec les vestiges d’une villa gallo-romaine.On y trouve aussi une église romane, et un prieuré renaissance. C’est un lieu d’histoire et de mémoire » souligne sur Alpes 1 Antonin Chabert, responsable de l’unité scientifique du Musée de Salagon et ethnologue.

 

 

« Le musée a une collection locale. Ce sont des objets agricoles, artisanaux. On a aussi du textile, des objets du quotidien. Aujourd’hui on essaye de parler de la société contemporaine donc de mettre en perspective les collections du musée avec des thématiques contemporaines » précise Antonin Chabert.

 

« On fait des enquêtes ethnologiques ». A.Chabert.

 

Salagon, un lieu de recherche labellisé ethnopôle, « Salagon a été l’un des premiers lieux en France à avoir ce label. Il y en a une dizaine en France. Ce sont des lieux de recherches avec un centre de documentation ou encore une sonothèque »

 

 

Mais Salagon c’est aussi ses jardins, quatre jardins à thème, « ethnobotaniques ». « L’ethnobotanique, ce sont les rapports des sociétés aux plantes dans différents aspects : l’alimentation, la médecine… » explique l’ethnologue Antonin Chabert.

 

 

Notez que le musée et les jardins de Salagon accueillent chaque année plus de 35.000 visiteurs.

 

Lundi : Des fruits manipulés avec soin, un savoir-faire, une expérience et l’amour des bons produits, bienvenue dans l’entreprise Cueilleurs de Douceurs à Mane. Elle propose des sirops Bio et compte 25 références.

 

 

Création mais aussi fabrication, tout se passe dans l’atelier de Mane. « On travaille uniquement à partir de matières végétales brutes. Dans la fabrication de nos sirops, vous ne verrez jamais le mot arôme, même pas arôme naturel, dont les extractions ne sont pas vraiment naturelles » explique Fabrice Menc, gérant de « Cueilleurs de Douceurs » à Mane.

 

 

Une entreprise familiale, gérée par Fabrice Menc et son épouse Nathalie, qui souhaite se développer avec le lancement d’une production de bières dans une quinzaine de jours.

 

A. Vallauri