- Alpes de Haute-Provence -
Quand Daniel Spagnou, maire de Sisteron et président de l’Association des Maires de France dans les Alpes de Haute-Provence (AMF 04), tape à la porte de l’Élysée pour rencontrer le président de la République, c’est le chef de cabinet d’Emmanuel Macron qui répond.
Exprimant le souhait de rencontrer le chef de l’État afin de lui faire part de « vives inquiétudes concernant l’avenir des départements ruraux et de montagne », l’élu bas-alpin s’est vu notifier une fin de non-recevoir, due à des « contraintes d’emploi du temps. » Pour autant, Emmanuel Macron a assuré dans sa réponse que face à des inquiétudes « légitimes », l’État « poursuivra et amplifiera son effort en faveur de l’investissement public des collectivités territoriales. » Il a également souligné que la dotation d’équipement des territoires ruraux serait « maintenue à son niveau de 2017 et la dotation de soutien à l’investissement local des communes et de leurs groupements sera pérennisée et s’élèvera à 665 millions d’euros, en 2018. »
Pas suffisant pour l’ancien député des Alpes de Haute-Provence, qui voit en cette réponse la « preuve d’un certain mépris pour nos départements. C’est en tous les cas dans ce sens que les 200 maires de notre département risquent de traduire ce refus et c’est bien regrettable. » Reste maintenant à Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des Territoires, dont la demande a été transmise, de recevoir l’élu afin d’entendre ses requêtes.
A.Cam