Plus en détail, le patronat propose la mise en place d’un chantier sur deux périodes et à cheval sur les deux quinquennats à venir.
Premier chantier : 2017-2018, traiter l’urgence.
Supprimer le dispositif pénibilité existant : « complexe, couteux et inapplicable en l’état pour les PME et TPE. »
Remplacer le prélèvement à la source par un système de contemporanéité du prélèvement : « un projet improvisé (…) Commençons par capitaliser sur la dématérialisation des déclarations et la mensualisation pour le rendre le prélèvement contemporain de la déclaration. »
Revoir la fiscalité du capital et supprimer l’ISF : « simplifions en instaurant une flat tax sur les revenus du capital de 25%, qui est la moyenne européenne. Supprimons l’ISF qui a fait tellement de mal à nos entreprises de tailles intermédiaires patrimoniales. »
Revenir sur les 35 heures : « un repoussoir pour beaucoup d’investisseurs étrangers et une contrainte pour beaucoup d’entreprises (…) Il faut laisser les entreprises libres de négocier la durée du travail. »
Plafonner les indemnités prud’homales : « rassurer les chefs d’entreprise et garantir les droits et indemnités des salariés auront pour conséquence de neutraliser cette peur de l’embauche. »
Mettre en place une instance unique de discussion et de négociation au sein des entreprises : « au lieu de quatre instances représentatives dans les entreprises de 50 salariés, fusionnons-les pour n’en créer qu’une seule. Permettons aux salariés élus de négocier sur tous les sujets. »
Procéder à une nouvelle baisse des charges pesant sur le travail et alléger les taxes et impôts : « il faut un effort supplémentaire de 30 milliards d’euros d’allègement de charges sur le travail (…) encadrons plus strictement la fiscalité locale qui a fortement augmenté et qui ralentit le rétablissement des marges des entreprises. »
Deuxième chantier : 2018-2022, les réformes.
L’UPE engage d'or et déjà un débat d’avenir, qui ira au-delà du quinquennat d’Emmanuel Macron, et demande au gouvernement d’agir avec une vision à long terme.
L’éducation « pour bâtir les compétences de demain », la compétitivité des entreprises « pour une fiscalité de croissance », un modèle économique et social à renouveler et la simplification « pour un environnement de confiance » et, pour cela, il y a urgence à aller au-delà des paroles pour le président de l’UPE 04, Denis Vogade :