-Alpes de Haute-Provence-
Dans la course à la révision des investitures Les Républicains, en vue des législatives de 2017, pas de trêve des confiseurs pour l’un des prétendants dans la 1ère circonscription des Alpes de Haute-Provence : Bruno Bourjac. Loin des tumultes qui occupent sa famille politique dans la 2ème circonscription à travers la campagne de Sébastien Ginet, le candidat poursuit son travail de terrain. Un travail de terrain consistant à se faire connaitre et reconnaitre auprès des élus du territoire et de la population, afin de voir sa candidature retenue par l’équipe de François Fillon à la défaveur de Magali Surle, candidate investie avant la primaire de la droite et du centre.
« La route est encore longue, mais l'objectif est grand : relevons ce département ensemble. » B.Bourjac.
« Cet appel sonne comme l'affirmation d'une volonté : celle de l'unité de la droite »
« 30 soutiens dont plus de 10 maires », c’est aujourd’hui ce qu’affiche le candidat. Des soutiens qui, selon Bruno Bourjac, révèlent un aveu : « celui d'un manque de coordination qu'il nous faut désormais combler. » Un manque de coordination qui se dessine à travers une grande absente : Magali Surle. Celle qui fut choisie lors de la commission d’investiture par l’équipe Sarkozy, est aujourd’hui aux abonnées absente.
Ne présentant à ce jour aucune liste, aucun projet ni aucune ligne politique, le maire de Colmars-les-Alpes laisse le champ libre à Bruno Bourjac. La nature, ayant horreur du vide, l’homme politique profite de cet espace pour mener sa campagne, tentant ainsi de rattraper un retard de notoriété auprès des électeurs, tout en mettant à jour son programme au fil des rencontres.
« Depuis trop longtemps, la droite républicaine part divisée (…) il est grand temps que cela change. »
Présidents du comité de soutien en faveur de la candidature de Bruno Bourjac, les deux anciens députés, Francis Galizi et Pierre Delmar, dénoncent « une circonscription laissée à l’abandon. » Fils et petit-fils d’agriculteurs, Bruno Bourjac « connaît parfaitement ce territoire qu’il a vu naître et grandir. Il sait les difficultés quotidiennes que rencontrent les ruraux dans leurs déplacements, l’accès à des soins de qualité ou encore la prise en charge scolaire de leurs enfants (…) notre famille politique doit désormais s’unir derrière lui », annoncent encore les anciens élus.
Qui sont ces soutiens ?
Parmi ces noms, un pourrait également être synonyme de soutien de poids dans la révision des investitures, c’est celui de Pascal Antiq. Adjoint au maire de Manosque, vice-président de la DLVA, mais surtout président du comité de soutien 04 lors de la campagne de François Fillon à la primaire. Car pour revoir les investitures, les équipes de François Fillon, loin de nos départements, se tourneront vers leurs référents locaux afin de recueillir les noms de ceux qui demain porteront la candidature et l’éventuelle présidence Fillon, avec fidélité.
À l’opposé, Corinne Tonelli élue sur une liste FN, en 2014, à Digne-les-Bains, risque de poser question à double titre : si depuis l’affaire Jean-Marie Le Pen, celle-ci à prit le large avec le Parti frontiste, la conseillère municipale d’opposition et conseillère communautaire - poussée entre temps à la démission par son groupe « Les Dignois d’Abord ». Ndlr- vient à travers ce soutien semer le trouble entre deux droites, avec un passé sous l’emblème de la flamme du FN.
Avec de surcroit, un choix en opposition à la tête de liste de son ex-groupe à la mairie de Digne, puisque Marie-Anne Baudoui-Maurel est elle aussi candidate aux législatives pour Debout la France sur cette même circonscription.
Les autres soutiens :
François Gréco, maire de Montagnac, Patricia Brun, maire de Moustiers-Sainte-Marie, vice-présidente de la CCABV, Gilles Mégis, maire de Roumoules, vice-président de la DLVA, Jean-Marie Bourjac, maire de Sainte-Croix-du-Verdon, Daniel Jugy, maire d’Aiglun, Francis Bérard, maire du Brunet, Chantal Arnoux, 1er adjointe de Riez, Jean Blanc, 1er adjoint de Roumoules, Pierre Vial, ancien maire de Gréoux-les-bains, Robert Biglia, ancien maire de Puimoisson, Jacqueline Rimbaud, adjointe de Sainte-Croix-du-Verdon, Jean-Claude Largenton, adjoint, Robert Laurenti, conseiller municipal à Valensole, conseiller communautaire, Gérard Lagarde, conseiller municipal de Riez, délégué cantonal LR de Riez, Isabelle Giordanengo, conseillère municipale de Riez, René Rigouard, conseiller municipal, Jérôme Chabert, conseiller municipal, Claude Arnaud, conseiller municipal, Benoit de Souza, délégué LR canton Digne Est, Philippe Vidal, conseiller municipal de Gréoux les bains, Nicole Vidal, conseillère municipale, Julie Rocchia, conseillère municipale, Dominique Cenni, conseiller municipal, Jean-Paul Augiez, conseiller municipal.