- Alpes-de-Haute-Provence -
Suite au départ en retraite de l'un des deux médecins généralistes, la commune doit faire face à un déficit médical. La mairie ne sait plus quels moyens utiliser afin de sortir de cette « situation alarmante ».
Les élus alertés, une situation au point mort
Pour tenter d'anticiper ce déficit, la mairie a d’abord alerté les députés et sénateurs de la région, avant d’avertir le préfet, le sous-préfet ou encore l’Agence Régionale de Santé. Pourtant, Castellane se retrouve pour cette rentrée scolaire avec un seul et unique médecin. Le maire a donc décidé de demander l’aide d’un cabinet spécialisé, l’Alliance Européenne de Coopération Médicale. Selon Jean-Pierre Terrien, le maire de la ville, le problème des déserts médicaux “est un problème général en France”. Selon lui, “une décision malheureuse a été prise il y a une vingtaine d’années, et on en paie en les conséquences aujourd’hui”.
“Une situation alarmante”
Néanmoins, aucun docteur ne s’est manifesté jusqu’à présent. Les Castellanais ont pourtant besoin d’un second généraliste en urgence : le médecin venu en renfort durant l’été, pour adapter l’offre à la croissance exponentielle du nombre d’habitants que connaît la commune en saison estivale, vient de terminer sa mission.
Mais une telle situation ne peut durer : durant les périodes de repos du docteur restant, c’est un médecin de garde, venu parfois de loin, qui doit se rendre disponible. Le maire s’est même dit prêt à accueillir un couple de médecins, ce qui selon lui n’amènerait pas de concurrence au médecin déjà présent, puisqu’aujourdhui, “certains habitants parcourent 50, 60 voire 100 kilomètres pour trouver un médecin”.
Un cadre pourtant attractif
Ce dernier a fait part à la rédaction Alpes 1 de son impuissance, qui contraste avec les atouts que présente sa commune pour attirer un nouveau médecin. Située au coeur des montagnes, non loin des stations de ski et de la mer, la situation géographique, en amont des gorges du Verdon, Castellane offre un cadre de vie calme et attractif.