Alpes de Haute-Provence : des trains ou une voie verte sur la ligne du Val de Durance ?

TRANSPORT / Si les trois communautés de communes traversées par la ligne votent pour la réalisation d'une voie verte, l'association "Volontés Citoyennes" espèrent toujours la réactivation de la ligne ferroviaire.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Voie verte, ou réactivation de la ligne ferroviaire dans le Val de Durance ? La question semble aujourd’hui se poser du côté de Mallemoisson. Entre ces deux solutions, le choix est fait du côté de la municipalité : 30 ans après la désactivation de la ligne, il ne faut plus espérer y voir un train. Ce sera donc une voie verte. Un choix dénoncé par une association.

 

Pour réactiver la ligne : l'association "Volontés Citoyennes"

Voilà près de 30 ans que la ligne entre Digne-les-Bains, Malijai et L’Escale n’a plus vu aucun train circuler sur ses rails. Si certains continuent d’alimenter le sujet d’une possible réactivation, les trois communautés de communes de Moyenne Durance, Asse-Bléone-Verdon et Duyes et Bléone n’y croient plus. Elles ont donc récemment voté la réalisation d’une étude, pour créer une voie verte le long de la ligne du Val de Durance.

Mais problème : une activité de Vélorail y était implantée et drainait entre 5 et 7.000 clients par an. Et alors que la convention qui lui permettait d’exercer arrivait à son terme fin mai, elle n’a pas été renouvelée par la commune de Mallemoisson. Deux salariés se retrouveraient donc aujourd’hui au chômage. Ce que dénonce l’association « Volontés Citoyennes ». Son secrétaire, James De Cicco, met en avant la précipitation de Mallemoisson, qui n’aurait plus la compétence dans ce sujet, mais devrait se retourner vers la Région, ou la Communauté d’Agglomération.

 

Pour Mallemoisson : trop de contraintes à la convention

Pour Emmanuelle Martin, le maire de Mallemoisson, la convention avec l’association demandait beaucoup trop de contraintes à sa municipalité. Tout comme aux quatre autres communes traversées par la voie, qui l'ont refusé. La réouverture qui, selon une étude de SNCF Réseau, coûterait 100 millions d’euros, puis un million d’euros de déficit de fonctionnement par an.

 

James de Cicco, secrétaire de l'association :

Emmanuelle Martin, maire de Mallemoisson :