Alpes de Haute-Provence : une plainte déposée pour vol et tentative de vol contre le maire de Saint-Pons

FAITS DIVERS / Une plainte déposée par une enseigne de bricolage sur sa commune. Les faits remontent à janvier et février dernier

 

- Alpes de Haute-Provence -

Le maire de Saint Pons, et 6ème vice-président de la Communauté de Communes de la Vallée de l'Ubaye en charge de l'environnement, services communautaires et pleine nature, Michel Nicolao sous le coup d'une plainte. Plainte pour vol et tentative de vol déposée ce mardi par l'enseigne d’outillage "Mr Bricolage" basée sur sa commune.

 

Alors que les équipes se rendent compte du vol, l'élu est surpris en tentative de vol le lendemain

Les faits remontent au 8 janvier où l'élu aurait dérobé un accessoire d’un outil entreposé sur un étal. Accessoire d’un montant d’une 20aine d’euros. Mais ce n’est que le 10 février que les équipes se rendent compte du vol, quand un client veut acquérir la machine. Michel Nicolao va alors être confondu par les vidéos, il se rendra au sein de « Mr Bricolage » le 18 février pour réparer le préjudice, et acheter la machine complète d’une valeur de 100 euros. Sauf qu’une semaine avant, l’élu aurait été surpris par les équipes du magasin en train de tenter de dérober un autre accessoire, un plateau de ponçage. Des faits qui, selon l’enseigne, sont aussi confirmés par les bandes vidéo.

 

"Je ne me l'explique pas"

Depuis, l’information a fait le tour de la Vallée de l’Ubaye. Quant au maire, il ne s’explique pas les faits, « je ressens un fort sentiment de culpabilité », explique t-il. Si bien qu’il a réuni son conseil municipal jeudi dernier au soir. Une réunion à huis clos. Si certains pensaient qu’il allait présenter sa démission,  aucune décision en ce sens n’a été prise. Son équipe lui a réaffirmé sa confiance et il reste donc dans ses fonctions. « Je suis surpris qu’il n’ait pas démissionné de lui-même », réagit le responsable de « Mr Bricolage », qui a donc déposé plainte ce mardi. Un dépôt de plainte tardif qu’il explique par « la rumeur publique qui fait retomber la faute sur l’intégralité de l’équipe du magasin et sur moi-même ».

 

 

Michel Nicolao, le maire de Saint-Pons, s'explique