- Alpes de Haute-Provence –

Un nouveau préfet et le début du lobbying pour défendre le projet des Parrines à Château-Arnoux-Saint-Auban. Un projet fortement contesté par des riverains et élus, dont le maire de Château-Arnoux. Les responsables du Sydevom, le syndicat départemental d’élimination et de valorisation des déchets, qui ont dont rencontré le préfet Bernard Guérin ce lundi matin.

Ils ont défendu ce projet de centre d’enfouissement des déchets ménagers non dangereux, sur plus de 9 hectares, avec 36.000 tonnes stockés durant 11 ans, puis 58.000 tonnes pendant 19 ans. « Ce dossier, nous l’avons fait, pour répondre à des besoins qui existent sur le département. Nous avons pris le soin de faire un centre d’enfouissement à gestion publique », défend sur Alpes 1 René Massette, conseiller départemental et vice-président du Sydevom.

Il y a urgence à prendre une décision

Pour le Conseil départemental et le Sydevom, il n’y a pas d’autre alternative aujourd’hui. « Nous sommes en position de monopole, avec le centre Valensole qui est en gestion privée et qui a une durée de vie qui va s’éteindre en 2023-2024, sauf avoir une autorisation de prorogation. » Une autre partie des déchets du département partent aussi vers le sud des Hautes-Alpes, dans un centre d’enfouissement qui doit, lui, fermer, en 2021.

« Il y a urgence, pour que le préfet prenne une décision, quelle qu’elle soit », annonce René Massette. Dans ce projet des Parrines, plus de 960.000 euros ont déjà été dépensés en études. Le coût total du projet qui est estimé à 1.460.000 euros. Si le préfet le valide, il pourrait entrer en service d’ici 4 à 5 ans.