Alpes de Haute-Provence : les élus de Digne quasi-unanime sur le projet intercommunal

POLITIQUE / Les élus de Digne-les-Bains valident, à 26 voix « pour », 5 contre et 2 abstentions, le projet de nouveau Schéma intercommunal, proposé le 12 octobre dernier par la préfecture.


- Alpes de Haute-Provence –

Les élus de Digne-les-Bains valident, à 26 voix « pour », 5 contre et 2 abstentions, le projet de nouveau Schéma intercommunal, proposé le 12 octobre dernier par la préfecture. Le Conseil municipal s’est tenu ce jeudi soir. Un Schéma qui place la ville préfecture à la tête d’une Communauté d’agglomération de près de 50.000 habitants, répartis sur 1.574 km². 46 communes regroupées, provenant de cinq communautés de communes différentes.

Une agglomération qui ira de Montclar à Sainte-Croix-du-Verdon, en passant par Château-Arnoux-Saint-Auban, Les Mées, ou encore Peyruis. Un périmètre qui va permettre de faire le poids face à Gap au nord, ou Manosque au sud pour le maire de Digne-les-Bains. « Je suis satisfaite de ce vote », a déclaré Patricia Granet-Brunello sur Alpes 1. Elle regrette néanmoins la position de sept maires du Pays de Seyne, préférant rester dans l’Ubaye, et se tourner vers les Hautes-Alpes. « Notre bassin de vie c’est le département des Alpes de Haute-Provence. Les cohérences, il faut les construire et les trouver ensemble, en mettant au panier les égos et les batailles de clochers. »


L’Unesco Géoparc en fédérateur


« Ce projet est l'avenir du territoire, c'est un projet cohérent sur le plan humain, géographique et économique », a déclaré en Conseil l’élu d’opposition de Les Républicains Christian Barbero. « On a de magnifiques atouts. Il y a la montagne, il y a les lacs avec le Verdon et le géotourisme », a rappelé sur Alpes 1 Patricia Granet-Brunello. Deux axes forts selon le maire de Digne-les-Bains : le tourisme et l’économie. « L’Unesco Géoparc, il faut vraiment que ce soit un bandeau fédérateur pour le tourisme. »

Dans l’opposition, les cinq élus « Les Dignois d’abord », anciennement affiliés au Front National, demandent un référendum. « Nous ne voulons pas d’un mariage forcé », a notamment avancé lors du Conseil municipal  Marie-Anne Baudoui-Maurel.