Alpes de Haute-Provence - La CGT et la CFDT appelaient à la mobilisation ce mardi après-midi au sein du centre Hospitalier de Digne-les-Bains. Un rassemblement face au plan d’économies envisagé par la direction. Trois jours de RTT pour les repos variables doivent être supprimés, plusieurs services doivent également être réorganisés ce qui provoque l’inquiétude du personnel hospitalier.
Une 40aine à appeler à la lutte
Ils étaient une petite quarantaine réunie dans le hall du centre hospitalier et ils ont décidé de poursuivre leurs actions pour lutter contre la suppression de trois jours de RTT. « Le calcul savant c’est six minutes par jour. Ça peut paraître peu mais c’est beaucoup à la fois car le personnel fait des heures supplémentaires. Il faut savoir aussi que le bloc opératoire perd quand même une équipe de quatre personnes », explique sur Alpes 1 William Maury, secrétaire du syndicat CGT au centre hospitalier de Digne-les-Bains.
Un contrat de retour à l'équilibre financier qui passe par une identification des activités déficitaires
Une partie du personnel hospitalier accompagnée des
représentants syndicaux ont rencontré Richard Lamouroux, le directeur délégué
du site de Digne-les-Bains. Pour lui, l’objectif est « de faire des
économies mais aussi d’investir notamment en implantant un IRM sur l’hôpital. »
Des économies face à une situation déficitaire lourde, et un établissement qui est obligé par l'ARS de mettre en place une série de mesures pour équilibrer le budget. Un CREF, Contrat de Retour à l'Equilibre Financier qui passe par une
réorganisation. « Quand on se retrouve avec des situations déficitaires
lourdes, ce qui est le cas de l’hôpital de Digne, le déficit structurel est
compris entre 3 et 4 millions d’euros, il y a deux façons de faire. La première
c’est d’identifier les activités qui apparaissent déficitaires et supprimer ces
activités. Soit vous essayez de n’arrêter aucun service, c’est ce qu’on a voulu
faire. »
Chaque mardi, ils iront frappé à la porte de la direction
La CGT et la CFDT ont décidé toutes les semaines, chaque mardi, de réitérer auprès de la direction leurs revendications. Les syndicats proposent notamment d’augmenter le tarif de la chambre individuelle pour permettre « 100.000 euros de recettes supplémentaires ».