La patrouille équestre, composée de 3 gendarmes volontaires, a suivi une formation sur le terrain ainsi qu’au sein de la Garde Républicaine de Paris. Les militaires seront accompagnés par deux éco-gardes du parc. La patrouille pourra atteindre les endroits difficiles d’accès et ainsi réaliser « un triple objectif : prévention, protection et répression », explique la préfecture.
Le président du Parc Naturel Régional du Verdon, Bernard Clap, voit en cette initiative « le prolongement naturel d’un travail de fond effectué par les éco gardes sur la sensibilisation à l’environnement et à la biodiversité auprès des touristes ». Interrogé par la radio Alpes 1, le préfet des Alpes de Haute-Provence, Patricia Willaert, explique que « cette expérience, dont seront tirées les conclusions en fin de saison estivale, pourrait se voir pérennisée et même accentuée dans les années à venir en cas de succès ».