Alpes de Haute-Provence : J-P Aubert veut aller vers l'éco-tourisme

POLITIQUE / MUNICIPALES / Le maire sortant de Barcelonnette était l'invité du Tête à Tête d'Alpes 1 Live

Alpes de Haute-Provence : Jean-Pierre Aubert répond aux attaques de son concurrent pour les municipales à Barcelonnette. Pierre Martin-Charpenel déclarait il y a quelques semaines sur Alpes 1 considérait le maire sortant comme un « autocrate ». « J’ai parmi mes valeurs la transparence. Je suis beaucoup plus à l’écoute que ce qu’il veut bien dire », déclare Jean-Pierre Aubert, prenant l’exemple de la rénovation de la rue commerçante Donnadieu où l’avis des commerçants sur les matériaux a été entendu : « nous avons mis de l’enrobé, les membres de l’opposition m’ont alors reproché de ne pas avoir mis des pavés ».

Autre attaque rivale : l’internat d’excellence. Pierre Martin-Charpenel revenait sur les récentes informations, notamment le rapport de la Cour des Comptes de février dernier qui concluait que les internats d’excellence étaient trop coûteux en France. Pour le maire sortant, ce projet était vital : « il fallait un internat de 275 lits pour sauver le lycée de Barcelonnette. Après le départ de l’armée, la seule population de la vallée n’était pas suffisante pour assurer sa pérennité. Il fallait faire venir des populations de l’extérieur », explique-t-il sur Alpes 1.

Quant aux reproches d’un triplement de la dette en l’espace de 6 ans, « quand j’ai été élu, l’endettement était de 6,3 millions d’euros. Fin 2013, il était de 8,5 millions d’euros soit une augmentation de 30 %. En face, il y a 1,8 millions d’euros d’excédents et 12 millions d’euros d’investissements », poursuit dans le détail le maire. Dans cette enveloppe de 12 millions, « 5 millions sont allés à la reconversion du quartier Craplet et 7 millions pour la ville. Nous n’avons pas sacrifié le centre ville pour pouvoir reconvertir Craplet ». Et alors que certains reproche au centre scientifique Séolane de faire de la concurrence  à la filière hébergement-restauration de Barcelonnette, Jean-Pierre Aubert persiste et signe : « c’est un formidable succès commercial, on a accueilli en 2013 des centaines de chercheurs du monde entier qui vont en ville et dépensent ».

L’un des axes du maire en place s’il est réélu : aller vers du tourisme quatre saisons. Un tourisme qui doit être vert et dont l’un des leviers sera « l’adhésion de Barcelonnette au Parc National du Mercantour, qui a demandé son inscription au patrimoine mondial de l’humanité. Ce sera un facteur de notoriété pour Barcelonnette. Nous travaillons avec le parc pour des produits qui fassent venir les touristes toute l’année. Il ne faut pas que ce soit simplement l’hiver mais un tourisme vert ».