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Alpes de Haute-Provence : forte mobilisation pour la réouverture de la RN 202

SOCIAL / Après le déraillement du Train des Pignes, l'économie locale serait en danger, suite à la fermeture de la RN 202, entre Annot et Entrevaux.

Alpes de Haute-Provence - 450 personnes mobilisées sous la pluie ce mercredi après-midi, devant la Préfecture des Alpes de Haute-Provence à Digne-les-Bains. Des riverains, des commerçants, mais aussi des élus qui s’inquiètent de voir se prolonger la fermeture de la Route Nationale 202. L’axe avait été coupé suite à l’accident du Train des Pignes, qui avait fait deux morts le 8 février dernier. 

« Route bloquée, pays sinistré », « l’économie en deuil », ou tout simplement « réouverture de la RN 202 », c'est ce que l'on pouvait lire sur les panneaux brandis par les manifestants. "Très déçu, parce qu'on ne prend pas en considération la vie économique, la vie sociale, la vie sanitaire de ce secteur et aujourd'hui, quatre cantons sont à l'agonie et Mme le préfet n'en a pas tenu compte", a lancé, en colère à la sortie de la préfecture ce mercredi après-midi, le maire d’Entrevaux, Gilbert Laurent. Les élus qui n'hésitent pas à contester les expertises faites sur la sécurité su site. "Pour nous, il n'y a plus aucun danger. Ces travaux sont gigantesques et n'étaient pas nécessaire", a même soutenu sur Alpes 1 Jean Ballester, le maire d'Annot. 

Le préfet, Patricia Willaert, a quand à elle indiqué que la RN 202 ne serait pas rouverte tant que les conditions de sécurité ne seraient pas optimales. Les travaux de sécurisation se poursuivent. La réouverture de l’axe est prévue pour le vendredi 7 mars prochain. "On a bien l'objectif d'ouvrir une route provisoire, le plus vite possible. On essaye de raccourcir les délais, mais on ne peut pas ouvrir la route, même à des plages horaires, tant que le dispositif de sécurisation n'est pas complètement mis en place".

Le député PS et président du Conseil général, Gilbert Sauvan, va interpeller le Ministre de l’Intérieur, Manuel Vals, pour obtenir la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle et voir ainsi les travaux s’accélérer.