L’enlèvement avait été revendiqué par un groupe islamiste armé pour dénoncer l’intervention de la France au Mali. Les agresseurs se revendiquent du groupe Ansaru, un mouvement proche d’Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb Islamique.
La famille de Francis Collomp a été reçue, hier matin jeudi, par le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius, a indiqué le Quai d'Orsay. « Aujourd’hui nous savons simplement que mon frère pourrait toujours se trouver dans le nord du Nigéria », a déclaré ce vendredi à la radio Alpes 1, Denis Collomp, le frère de l’otage. « Nous sommes moyennement rassurés car nous avons eu une preuve de vie au mois d’avril. Cependant, nous sommes inquiets car mon frère suit un traitement médical après un pontage coronarien. Ces médicaments ont été retrouvés sur le lieux de l’enlèvement, au début du mois de mai », poursuit-il. « Reste à espérer que les ravisseurs prennent contact avec les autorités françaises et nigérianes », conclut Denis collomp.
« Dans un contexte sécuritaire dégradé dans le nord du Nigéria, tout est fait, en étroite collaboration avec les autorités nigérianes et avec la plus grande détermination et responsabilité, pour qu'il puisse vite retrouver sa famille », a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
La famille et les proches de Francis Collomp ont créé le 29 mars dernier un comité pour la libération de l’otage, après les 100 jours de captivité. Une manifestation de soutien est organisée, demain samedi, en mairie de Sisteron à laquelle doit participer le maire UMP Daniel Spagnou et le député PS et président du Conseil Général des Alpes de Haute-Provence, Gilbert Sauvan.