Alpes de Haute-Provence – Après plus de 20 ans passés au sein du RPR puis de l’UMP, dans la motion «Â Droite Forte », c’est donc le Front National et le Rassemblement Bleu Marine que Marie-Anne Baudoui Maurel a choisi comme bannière pour les municipales 2014 à Digne les Bains. Selon elle, le glissement a été fait de déceptions : «Â C’est une succession ininterrompue de scandales et d’affaires aussi bien à droite qu’à gauche. On se retrouve avec de véritables pantalonnades avec Jean-François Copé et François Fillon qui donnent une image du partie critiquable. Je ne suis pas un cas unique », explique t-elle au micro Alpes 1. Et selon elle, Marine Le Pen est la plus encline à «Â amener un nouveau discours, à décrire le mieux ce qui est le mal être des citoyens français ».
Un glissement d’une droite à une extrême droite qui est un «Â tout petit pas » pour Marie-Anne Baudoui Maurel, «Â je n’ai trouvé dans l’UMP aucune action déterminée de nos politiques qui étaient censés les porter pour les mettre en application sur le terrain ».
Depuis peu, la candidate a donc laissé sa carte UMP au profit de la carte Front National. Une liste serait déjà constituée pour 2014 à Digne les Bains. Composée de 23 personnes, l’un des membres a été dévoilé sur l’antenne d’Alpes 1 : Jean Marie Outré, ancien président de la plateforme initiative et expert comptable. Une carte qui pourrait être intéressante pour la candidate, au vu du rapport de la Chambre Régionale des Comptes qui épingle l’endettement de la ville de Digne les Bains. «Â Le désendettement a été mené de façon politicienne et non de façon comptable. Il ne doit pas de faire aux dépends des investissements qui sont nécessaires, notamment l’installation de micro-entreprises », poursuit Marie-Anne Baudoui Maurel.
La candidate qui se montre également très sévère sur le bilan de l’actuel maire de Digne les Bains, Serge Gloaguen, au sujet de sa politique : «Â On a délité le tissus économique en privilégiant le social et en pratiquant l’idéologie avant l’intérêt de ses concitoyens », précise t-elle. Les problèmes de fermeture de classes sont également dus, selon Marie Anne Baudoui Maurel, à l’arrivée «Â des populations de l’autre côté du mur, notamment des tchétchènes ».Â
