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Alpes de Haute-Provence : les Parrines opposent Département et détracteurs

Ce lundi, le président du Conseil Général et député a reçu trois associations militant contre le projet d’un C.E.T., Centre d’Enfouissement Technique, sur le site des Parrines à Château-Arnoux-Saint-Auban

Alpes de Haute-Provence - Le stockage de déchets sur le site des Parrines, à Château-Arnoux, continue de susciter la polémique. Ce lundi, le président du département des Alpes de Haute-Provence, Gilbert Sauvan, a reçu les associations opposées au centre d’enfouissement : « Sauvegarde des Parrines », « Qualité de Vie en Haute-Provence » et « Volonté Citoyenne ». Le maire de Château-Arnoux, Patrick Martellini, était également convié aux débats. 

Ce C.E.T, Centre d’Enfouissement Technique des Parrines, est porté par le Conseil Général et le SYDEVOM, Syndicat Mixte Départemental d’Élimination et de Valorisation des Ordures Ménagères. Il s’étend sur 40 hectares, il concernerait les ordures de plus de 100 000 habitants, 163 communes et représenterait un volume de 60 000 tonnes de déchets. 

Au moment de sa prise de parole, Gilbert Sauvan a rappelé le rôle du Conseil Général dans la politique de traitement des ordures ménagères et son souhait de rendre plus performant le tri sélectif dans le Département. Toutefois, il a indiqué à ses détracteurs que l’intérêt public prévalait sur les intérêts individuels. « Mon souci c’est l’intérêt général et uniquement l’intérêt général. Cela consiste à prévoir un équipement qui permette à l’ensemble des communes du département de traiter les ordures ménagères pour les 30 années à venir. Aujourd’hui, je ne suis pas pour ou contre Les Parrines. Mon souci est de mettre en œuvre les conditions satisfaisantes pour traiter les ordures ménagères et que celles-ci coûtent le moins cher possible à nos contribuables », a expliqué au micro d’Alpes 1, le président du Conseil Général. 

Gilbert Sauvan ne veut donc pas abandonner un projet pour lequel 800 000 euros déjà ont été déboursés afin de réaliser des études. De leur côté, les associations opposées au projet ont indiqué qu’elles utiliseraient tous les recours possible pour qu’il n’aboutisse pas. Dans un même communiqué, elles ont regretté le fait « que certains élus continuent à vouloir détruire un site naturel ».