- Alpes de Haute-Provence -
Elle a ouvert ce jeudi : 42ème foire de Sisteron qui met à l’honneur commerçants et artisans. C'était en présence de la préfète du territoire Isabelle Tomatis, du vice-président de la Région Sud et maire de Forcalquier, David Géhant, de la présidente du département, Eliane Barreille et de Daniel Spagnou.
Le maire de Sisteron a coupé ce jeudi matin son 42ème ruban de l'évènement qu'il avait initié dans les années 80. Mais est-ce qu'il y aura un 43ème ruban et un huitième mandat pour le maire sortant ? La question se pose alors que les élections municipales se profilent en mars 2026.
« La population veut que je reste mais cela me pose un dilemme. Je suis en train de réfléchir. Il y a 50% de chance pour que je reste et 50% pour que je parte » D. Spagnou
L’actuel maire de la ville à la citadelle pointe son âge, 85 ans, et son nombre de mandat à la tête de Sisteron, déjà sept. Il souhaite consulter son médecin avant de prendre toute décision.
« En même temps, j’ai aussi une famille : j’aimerai bien profiter de mon arrière-petit-fils et mes petits-enfants. Avec la carrière que j’ai faite, j’ai beaucoup négligé la famille. J’aimerai bien me rattraper. » D. Spagnou
Une passion : la mairie de Sisteron
Le maire se dit satisfait de vivre des évènements comme la foire de Sisteron, dont il salue le renouvellement cette année par l'équipe en charge de l'organisation.
« J’ai une passion : la mairie. C’est le plus beau mandat que j’ai eu. » D. Spagnou
Daniel Spagnou s’estime chanceux d’être resté aussi longtemps à la tête de la ville, ce qui lui a permis de traverser des épreuves de la vie.
« Quand j’ai eu le grave malheur de perdre ma femme, si je n’avais pas eu la mairie, j’aurais sombré. La mairie a remplacé mon épouse. » D. Spagnou
Le même parallèle est fait par le président de la communauté de communes du Sisteronais Buëch, lorsqu’il a eu son AVC en 2022. « Si je n’avais pas eu la mairie, je ne me serais jamais remis. Même mes docteurs ont été surpris. Quand on a une passion, on guérit de tout. » conclut Daniel Spagnou.
N. Dalbera