Après les accusations de la CGT 04, les Maisons familiales de Seyne répliquent

Après les accusations de la CGT 04, les Maisons familiales de Seyne répliquent

SOCIÉTÉ / Alors qu'il se défend de toute atteinte à la liberté syndicale, le directeur de l'entreprise ne comprend pas la position du syndicat vis-à-vis de son entreprise

 

- Alpes de Haute-Provence -

Les suites du conflit entre la CGT 04 et les maisons familiales de Seyne. Un salarié menacé de licenciement, Cyrielle Inion parlait d’atteinte à la liberté syndicale de la part de son employeur sur notre antenne ce mardi. Les maisons familiales de Seyne réagissent précisant que jamais un mail n’avait été envoyé pour avoir une liste des salariés syndiqués dans l’entreprise. Preuve à l’appui Philippe Manent, le Directeur Général de l’entreprise, estime également que le salarié n’a pas été placardisé.

 

« On a un courrier de la part de l'ensemble du personnel de l'établissement qui fait savoir à la direction le fait qu'ils ne veulent plus travailler avec lui parce que ce monsieur à manifestement un comportement insupportable à leur égard. » P. Manent

 

Quant à la procédure prud’homale en cours, le directeur général de la société explique que, sans avoir rien demandé de leur part, 25 salariés ont tenu à témoigner. Pour Philippe Manent, « s'ils le font, c'est qu'ils ont des choses à dire. »

 

« La réalité c'est que ce monsieur aujourd'hui se retrouve à manifester devant l'établissement avec une trentaine de camarades syndicaliste à ses côtés et aucun salarié de l'établissement. » P. Manent

 

 

Le directeur de l’association qui existe depuis 70 ans témoigne que 60 personnes de l’entreprise « et même des anciens salariés et des personnes en congés ce jour-là » se sont mobilisés face au syndicat. « Ce n’est pas possible qu'une seule personne puisse faire autant de mal à cette structure » conclut le directeur général qui ne comprend  pas la position de la CGT à l’égard de son entreprise.

N. Dalbera