Ateliers cuisine ou encore Frigo Solidaire pour lutter contre la précarité alimentaire

Ateliers cuisine ou encore Frigo Solidaire pour lutter contre la précarité alimentaire
© photo prétexte

SOCIÉTÉ / La Communauté de Communes Alpes Provence Verdon s’est engagée dans un programme « Mieux manger pour tous » alors qu’entre 150 et 200 personnes seraient concernées par la précarité alimentaire sur son territoire

 

- Alpes de Haute-Provence -

Plus d’un million de personnes ont été accompagnées par le Secours Catholique en 2023. C’est ce qui ressort de son rapport sur l’état de la pauvreté en France publié ce jeudi. Des bénéficiaires dont le niveau de vie mensuel médian est de 555 euros.

Dans les Alpes de Haute-Provence, la Communauté de Communes Alpes Provence Verdon s’est engagée dans un projet pour lutter contre la précarité alimentaire.  « Mieux manger pour tous », c’est le nom de ce projet, financé par l’État, à hauteur de 20.000 euros, dans le cadre de son Projet Alimentaire Territorial. Un programme qui doit se décliner jusqu’en 2026.

Un premier temps a été consacré à identifier, en partenariat avec les communes et les associations, le nombre de personnes en précarité alimentaire dans les différents villages. Entre 150 et 200 seraient concernées sur le territoire : principalement des personnes âgées et des familles monoparentales avec à leurs têtes des femmes.

 

L’heure est désormais à la mise en place des premières actions


« On a lancé la semaine dernière des ateliers de cuisine qui sont ouverts à tous mais où on cible ce public en précarité alimentaire. On veut prouver que l’on peut sur ce territoire manger à des couts bas, avoir une nourriture de qualité et passer un bon moment » explique Maurice Laugier, le Président de la CCAPV. Des actions qui permettent également de renforcer le lien social insiste le Président de la CCAPV

 

Un frigo solidaire en projet ?


« Dans les cantines, nous savons qu’il y a des repas qui ne sont pas utilisés, qui sont donc jetés. L’idée c’est d’avoir un frigo positionné dans certains villages qui permettent dès le repas fini de poser des plateaux. Et vient qui veut les prendre » souligne sur Alpes 1, Maurice Laugier.

 

« On voit la misère en ville, on a du mal à la voir dans nos campagne », M. Laugier

 

Autre idée en réflexion, des collectes spécifiques avec des produits locaux, « on sait tout le travail les banques alimentaires mais très souvent, ce qu’ils ont à offrir et ils n’en sont pas responsables, ce sont des conserves. On souhaiterait travailler avec les grandes surfaces, mais au-delà avec nos Maisons de produits de Pays pour que les personnes en précarité alimentaire puissent aussi avoir des légumes frais ».

 

 

A. Vallauri