Jean-Pierre Papin acclamé par 1.300 personnes à Forcalquier

Jean-Pierre Papin acclamé par 1.300 personnes à Forcalquier

SPORTS / Le terrain de football synthétique entouré d'une piste d'athlétisme porte désormais le nom de la légende de l'OM

 

- Alpes de Haute-Provence -

C’est avec du Jump de Van Halen à fond dans les enceintes que plus de 1.300 personnes à Forcalquier ont accueilli Jean-Pierre-Papin pour inaugurer le nouveau stade. Celui ci porte désormais le nom de la légende de l’OM. JPP, comme on l’appelle, a attiré les foules.

C’est bien simple, traditionnellement, lors d’une inauguration, les joueurs tirent au moins une fois au but. Mais il y avait tellement de monde sur le rectangle vert que le ballon d’or France football 1991 n’a jamais pu écarter la foule autour de lui.

Des jeunes qui ne l’ont jamais vu jouer, des parents et des grands-parents qui ont eu cette chance… tous lui demandaient un autographe sur une casquette ou un maillot de l’OM pour cette inauguration du terrain synthétique à son nom. Mais le synthétique, est-ce une surface adéquate pour réaliser une Papinade, une reprise de volée dont lui seul a le secret ?

 

"Un terrain, c’est un terrain, après c’est un peu plus dur, mais bon, c’est bien d’avoir des terrains pour les jeunes, que ce soit en herbe ou en synthétique" J.-P. Papin

 

Ce synthétique justement, il a été pensé en amont par le Département qui a financé le projet à hauteur de 245.000 euros et par les équipes de la ville. David Géhant, le maire de Forcalquier, a veillé à ce que la matière utilisée respecte quelques conditions.

 

"L’herbe est en plastique recyclé, les granulats sont en noyau d’olives concassées. Quand vous prenez un tacle, vous sentez en plus la tapenade. Blague à part, il y a une volonté de concilier écologie et plaisir" D. Géhant

 

Après ce terrain de foot pour enfant jusqu’en U13, et sa piste d’athlétisme, le centre sportif Alain Prieur va poursuivre sa rénovation avec le terrain d’honneur et un mur d’escalade, avec une aide de l’État, promesse faite à la tribune par le préfet Marc Chappuis.

N. Dalbera