- Alpes-de-Haute-Provence -
C'est un changement qui paraît anodin pour certains, pourtant, l'électricité consommée par les lampadaires représente 40 % de la consommation totale des communes. Alors quand on soumet l'idée d'étendre l'extinction nocturne, elle est plutôt bien reçue. On parle à Digne les Bains d'une coupure entre 23 h 50 et 5 h 30 dans des lieux peu fréquentés à ces heures-là comme les parcs, les jardins ou encore les zones résidentielles par exemple. Actuellement, cette adaptation de l'éclairage de la voie publique ne concerne que 140 lampadaires de la ville. Notamment au Boulodrome, Gaubert, Courbons, au Parc Louis-Jouvet ou encore à la promenade du Tibet. Face à une urgence climatique et écologique, près de 1200 luminaires seront éteints d'ici fin 2024.
Les premiers concernés (722) seront ceux à l'extrémité des départementales et aux abords des hameaux éloignés entre février et mars. Par la suite, ceux des zones d'activités économiques et des secteurs résidentiels périphériques (1029) rejoindront la liste entre mars et avril. Enfin, ce sont les lampadaires des secteurs résidentiels autour du centre historique (1200) qui seront les derniers à s'ajouter au déploiement de cette extinction, avec une date prévue en fin 2024. Cette pratique devrait considérablement réduire la consommation énergétique. Selon Provence Alpes Agglomération, "à ce jour, 37 des 46 communes du territoire pratiquent l'extinction nocturne et trois communes supplémentaires les rejoindront en 2024."
A. Vergiat
