Haute-Provence : fausses alertes à la bombe, « aucune n’est prise à la légère »

Haute-Provence : fausses alertes à la bombe, « aucune n’est prise à la légère »

SÉCURITÉ / ÉDUCATION / 23 fausses alertes à la bombe ont été comptabilisées dans des établissements scolaires bas-alpins depuis le début de l’année

 

- Alpes de Haute-Provence -

23 fausses alertes à la bombe comptabilisées dans des établissements scolaires des Alpes de Haute-Provence depuis le début de l’année 2023. Des alertes qui se multiplient depuis la rentrée des vacances de la Toussaint avec deux collèges manosquins plus spécifiquement touchés par des mails malveillants. Ils ont été une nouvelle fois évacués tôt ce jeudi matin. Depuis le 6 novembre dernier, c’est la sixième fois pour le Collège Mont-D’or, la septième fois pour Jean Giono. Les services de l’État qui se disent pleinement mobilisés sur ce dossier. « Aucune alerte n’est prise à la légère » souligne au micro d’Alpes 1, Franck Lacoste le directeur de cabinet auprès du préfet des Alpes de Haute-Provence, Marc Chappuis.

 


« Même si ce sont des canulars, le préfet insiste bien là-dessus, chaque alerte est une nouvelle alerte distincte. Elle est traitée avec le même degré de sérieux des équipes. Nous ne prenons aucun risque », F. Lacoste

Pour perturber le moins possible les enseignements, Franck Lacoste précise qu’un nouveau protocole a été défini récemment. Il permet de détecter plus rapidement les alertes. Chaque chef d’établissement peut alors contacter les référents sécurité pour procéder à la levée de doutes. Une « procédure qui doit durer au maximum 45 minutes et qui permet d’agir avant l’arrivée des élèves » ajoute le directeur de cabinet. 

Notez que les services de l’État et le directeur académique des Alpes de Haute-Provence ont donné pour consigne à chaque chef d’établissement de porter plainte suite à ces fausses alertes.  Des enquêtes sont en cours, ouverte par le Parquet de Digne les Bains. Ces appels malveillants sont des délits punis d’une peine allant jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.

A. Vallauri