Haute-Provence : la sécurisation de la Tour de l'Horloge commence

Haute-Provence : la sécurisation de la Tour de l'Horloge commence

HISTOIRE / La Tour de l'Horloge, qui fait la fierté de la commune de Saint-Martin-de-Brômes, menace de s'effondrer. Des travaux de sécurisation qui débutent ce lundi pour un montant de 475.000 euros

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Les travaux sur la Tour de l’Horloge commencent ce lundi, un moment qu’attendait patiemment la commune de Saint-Martin-de-Brômes dans le Verdon. Construite au XIVème siècle, elle a été classée Monument Historique en 1921. Mais ses 24 mètres de haut se sont montrés quelque peu menaçant depuis l’an dernier. Une étude de structure a montré que cet édifice tendait à basculer. Si bien que ce sont 12 personnes qui ont dû être évacuées en urgence cet été, elles n’ont pu regagner leur domicile depuis. Après un été à préparer le terrain « où nous avons investigué le sous-sol, réalisé un sondage archéologique » comme l’explique le maire Laurence Dépieds, le gros du chantier débute ce lundi.

 

Des travaux pour un montant de 475.000 euros financés par la commune, l’État, la DRAC et DLVAgglo

Deux contrefiches vont être installées de part et d’autre de la Tour. Mais leur acheminent pose véritablement question aujourd’hui à la municipalité, « chaque morceau des contrefiches fait 7 mètres de long et 2 mètres de large. Une contrefiche pèse 9 tonnes. Nous avons des ponts et infrastructures qui ne permettent pas d’accueillir un certain tonnage », poursuit Laurence Dépieds, la maire de Saint-Martin-de-Brômes. 

Les contrefiches devraient être montées courant novembre, une face de la Tour après l’autre. Des platines seront en parallèle installées sur chaque niveau et chaque angle de la Tour. La municipalité espère que le chantier prenne fin le 15 décembre « pour que chaque famille relogée puisse passer Noël chez elle ». Un relogement qui est pris en charge par le Fonds Barnier, un fonds de prévention pour les risques naturels. Quant aux résidents secondaires, qui louaient habituellement leur logement, ils seront indemnisés.

 

C. Cava Michard