Hautes-Alpes : 60.000 euros investis pour réduire l’accidentologie à Gap

Hautes-Alpes : 60.000 euros investis pour réduire l’accidentologie à Gap

SÉCURITÉ / Plusieurs lieux clefs vont notamment être ciblés : le carrefour dit des Trois Fontaines, le carrefour du Cèdre ou encore l’avenue Jean Jaurès

 

- Hautes-Alpes -

 

177 accidents ont eu lieu sur les routes de Gap et de son agglomération entre 2014 et 2017 selon la DDT, la Direction Départementale des Territoires. 2017, très mauvaise année, a été marquée par 91 accidents avec un constat : 52% des blessés sont des usagers vulnérables, piétons ou deux roues. Pour y remédier, la municipalité va investir 60.000 euros cette année.

 

« Nous avons inventorié la totalité des accidents », R. Didier

 

Elle a organisé la semaine dernière une réunion en présence des services de l’État, du SDIS, de la police municipale et de différentes associations. Plusieurs lieux clefs vont notamment être ciblés : le carrefour dit des Trois Fontaines, le carrefour du Cèdre, l’avenue Jean Jaurès.  « Nous avons inventorié la totalité des accidents, nous sommes ensuite montés en puissance pour détecter les lieux les plus accidentogènes de la commune. Nous avons fixé des objectifs importants en matière d’utilisation d’outils pour réduire la vitesse et pour alerter nos concitoyens. On va mettre en place des plateaux berlinois », souligne sur Alpes 1 le maire de Gap Roger Didier.

 

Des radars de feu en projet

La ville va participer à un appel à projet lancé par les services de l’État pour obtenir l’autorisation d’implanter sur les boulevards périphériques des radars de feu.  Pour les services de l’État, la sécurité routière est l’affaire de tous, « il est important que, comme l'a fait la mairie de Gap, d’autre collectivités puissent s’engager sur la thématique de la sécurité routière ».  

 

« L’année 2019 commence sur de mauvaises bases, puisqu’on est déjà à cinq décès depuis le début de l’année », E. Effantin

 

Emmanuel Effantin, le directeur de cabinet de la préfète des Hautes-Alpes, a rappelé les mauvais chiffres de la sécurité routière sur le département, « depuis cinq ans, on constate un accroissement du nombre de personnes décédées. 19 morts l’an dernier, ce sont 19 morts de trop. On ne peut pas se satisfaire d’un tel bilan. L’année 2019 commence également sur de mauvaises bases, puisqu’on est déjà à cinq décès depuis le début de l’année. »

A. Vallauri