Hautes-Alpes : il faut totalement repenser le Haut-Gap

Hautes-Alpes : il faut totalement repenser le Haut-Gap

POLITIQUE / Il souffre d’une image négative, d’une délinquance relative, de logements vétustes et mal adaptés, d’une offre de services disparates.

 

- Hautes-Alpes -

 

Le Haut-Gap va se transformer dans les 10 prochaines années. C’est un quartier prioritaire, selon le décret ministériel signé le 3 juillet 2014. Ce décret arrêtait la liste des 200 quartiers prioritaires en France, à la suite de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014. En 2015, un contrat de ville a été signé également avec la région PACA. En 2016, le projet de la Communauté d’agglomération pour le Haut-Gap a été inscrit dans le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) porté par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine
(ANRU). Et puis ce mardi une réunion publique s’est tenue dans ce quartier.

 

« Il va falloir réfléchir, regarder s'il est nécessaire de supprimer une partie de ces tours », R. Didier

 

Ce quartier souffre d’une image négative, d’une délinquance relative, de logements vétustes et mal adaptés, d’une offre de services disparates. Le quartier du Haut-Gap a besoin d’être entièrement repensé, en concertation avec les habitants. Il s’agit de faire du Haut-Gap un quartier d’excellence. Cela passe notamment par la valorisation des espaces verts et des équipements publics et par la facilitation des déplacements.

 

 

Le maire de Gap, Roger Didier :

 

Plusieurs réunions publiques seront menées et des ateliers avec les Maisons de Quartier.

 

En chiffres :
Population du quartier prioritaire (chiffres 2013) : 1.441 habitants
Médiane du revenu déclaré par unité de consommation : 12.564 € (ville de Gap : 19.690 €)
Part des ménages imposés : 34,4 % (moyenne de la ville : 57 %)
Part des familles monoparentales parmi les ménages : 18,4 % (moyenne de la ville : 10,2 %)
Part des ménages de 5 personnes et plus : 9,8 %
Part des ménages locataires : 67,6 % (moyenne de la ville : 47,6 %)
Taux de pauvreté (au seuil de 60%) : 34,7 % (moyenne de la ville : 14,4 %)
Taux de bas revenus déclarés (au seuil de 60%) : 48,5 %
Taux de couverture de la population du quartier par la CMUC (couverture maladie universelle complémentaire) en 2015 : 19,7 % (moyenne de la ville de Gap : 6,6 %).