Alpes de Haute-Provence : Stéphane Le Foll mise sur la bio-écologie

Alpes de Haute-Provence : Stéphane Le Foll mise sur la bio-écologie

ENVIRONNEMENT / Le Ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, est venu rencontrer des chercheurs et producteurs de lavande.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Le Ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, s’est rendu à Manosque, Valensole et Saint-Jurs ce jeudi. Il est venu rencontrer des professionnels, dans la lavande et l’amande notamment, car les plantes aromatiques et médicinales représentent un secteur en progression, en volume, en surface et en valeur. La France compte 48.000 hectares de cultures, dont près de 15% en agriculture biologique.

 

 

 

Sécuriser une filière en croissance

L’enjeu est de protéger une filière qui est reconnue dans le monde, pour sa qualité. Bien que de nombreux producteurs ont dénoncé la dureté des normes, le Ministre a rappelé que les consommateurs étaient aussi exigeants. « Ce n’est pas parce qu’on produit en France, que ç’est forcément un bon produit. Il faut des normes ».

 

 

Le secteur des plantes aromatiques et médicinales qui subit de plus en plus la concurrence internationale. En cause, un rendement moins important. Des recherches sont alors actuellement menées, notamment au CRIEPPAM, le Centre Régionalisé Interprofessionnel d'Expérimentation en Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales de Manosque. « Tous les travaux qui sont liés au dépérissement, donc les techniques alternatives qui peuvent freiner le dépérissement des lavandes », explique Nadine Leduc, présidente de l’ITEIPMAI, l’Institut Technique Interprofessionnel des plantes à parfum.

 

 

Objectif, développer la bio-économie

Pour le Ministre de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et des forêts, Stéphane Le Foll, l’idée est de créer un nouveau secteur d’emplois, de développement économique et même d’attrait touristique. Il mise sur la bio-économie. « Une économie liée à la photosynthèse, c’est-à-dire ce que peuvent nous permettre d’obtenir les plantes. Bien sûr, l’alimentation, une partie de l’énergie avec la biomasse, la méthanisation. » Il y a aussi le secteur des produits bio-sourcés, comme les plastiques biodégradables. « Si on veut se passer d’hydrocarbures, il faut utiliser la photosynthèse. Il faut être capables de bien repérer l’ensemble des potentialités que nous offrent les plantes. Il y a, bien sûr, les huiles essentielles et les plantes médicinales. »

 

Stéphane Le Foll :

 

La lavande de Provence qui pourrait aussi, dans le cadre de son développement, obtenir prochainement une IGP : Indication Géographique Protégée.