Région PACA : C.Estosi attend des réponses de la SNCF et K.Berger attend des réponses pour les Alpes du Sud

Région PACA : C.Estosi attend des réponses de la  SNCF et K.Berger attend des réponses pour les Alpes du Sud

TRANSPORT / Depuis la rupture des négociations avec la SNCF fin 2016, sur la reconduction de la convention sur les TER, le président de la région Paca Christian Estrosi attend toujours de voir la SNCF revenir à la table des négociations, pendant que Karine Berger attend des signes forts envers les Hautes-Alpes.

 

- Région PACA -

 

En octobre 2016, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, refusait de signer le devis présenté par la SNCF pour la reconduction la convention qui unissait les deux partis, mettant ainsi fin aux négociations.  « J'attends toujours la réponse de la SNCF (...) J'attends que la SNCF vienne mettre des propositions sur la table », a indiqué ce jeudi Christian Estrosi lors des assises régionales des transports.

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« La SNCF n’a pas été à la hauteur des enjeux ! »

« Chaque jour, la Région et donc  les contribuables de la région, dépense près d'un million d'euros pour les TER, 300 millions d'euros par an » précisait Christian Estrosi, réitérant au passage l'ambition de faire de Paca « un territoire pilote pour l'ouverture à la concurrence. » En attendant, faute de convention, « la SNCF facture les prestations assurées » et « nous organisons des transports alternatifs », a précisé Christian Estrosi indiquant que la région a réalisé « 44 millions d'euros d'économies. »

 

Une reprise des négociations avec la SNCF sous conditions

Christian Estrosi a fixé cinq conditions à la SNCF pour une reprise des négociations :

La mise en place du dédommagement complet de tous les usagers pour les annulations et les retards.

Le renforcement de la sécurité dans nos trains avec le déploiement des équipes mobiles de sécurité et de la vidéo-protection sur 80% des flux de passagers là où il est de 60% aujourd’hui.

Le développement des infrastructures de maintenance avec la construction d’un deuxième centre de maintenance à l’est de la région qui devra, impérativement, être mis en service avant 2020.

Que les taux de ponctualité et d’annulations des trains soient véritablement améliorés.

Que  la lumière soit faite sur les coûts du service rendu.

 

4 lignes pour lesquelles des études ont été lancées, dont Gap-Briançon

Avignon-Orange, Breil-Tende, Aix-Pertuis et Gap-Briançon, sont les quatre lignes sur lesquelles les études ont été lancées, sans pour autant parler de transport alternatif pour le moment dans son discours.

Une alternative pour autant plébiscitée par les habitants, selon un sondage réalisé par la région. Ainsi 61% des utilisateurs du TER sont, sur le principe, prêt à privilégier le car au train. Un plébiscite a pondéré au vu des conditions proposées dans le sondage. En effet, si une majorité des utilisateurs sont pour cette option, cela reste conditionné à « un haut niveau de service. » Comme une forte fréquence, une amplitude horaire élevée, la ponctualité, le confort, et des itinéraires en site réservés comme pour un tramway c’est-à-dire avec des routes ou des voies exclusivement réservées au passage des cars.

Mais sur ce sujet, une nouvelle fois, la députée (PS) des Hautes-Alpes, Karine Berger, interpelle dans un courrier le président de région. « Le remplacement du train par le bus ne peut être une solution efficace et efficiente pour remplir ces objectifs. En outre, il serait en totale contradiction avec le développement durable », indique l’élue dans ce courrier, demandant une nouvelle fois « le renforcement du réseau ferroviaire. » Une demandant une nouvelle fois confirmation sur « l’aspect prioritaire de la région sur la ligne Sisteron-Gap»