La
maison-mère, USIS Entreprise, devait apporter près d’un million 200 000
euros en début d’année. Des fonds propres nécessaire à la continuité de la
chaine de production des Aciéries et
Fonderie de Provence à L’Argentière. Une somme que la SCOP USIS, Sociétés coopératives et participatives, n’a
pu débourser. Seule solution alors, le dépôt de bilan. L’actuel directeur des
aciéries, Jean-Yves Zani, nous a dit « regretter
le désengagement d’USIS ». Par ailleurs, aucune banque n’a accepté de
combler les lacunes financières des Aciéries
de Provence. « Aujourd’hui, nous
avons six mois pour trouver un partenaire industriel qui pourra apporter ces
fonds propres. Notre activité et non-délocalisable. Il faudra rester sur place
et avec les salariés », nous a indiqué Jean-Yves Zani. Les Aciéries de Provence c’est entre 55 et 60
salariés actuellement.
Et pour l’ex-directeur de l’usine, Jocelyn Thilly, licencié en 2009, la situation actuelle ne l’étonne pas. A l’époque, pour sauver l’usine de L’Argentière, il voulait trouver un repreneur privé et non une SCOP. « Il y a des choix qui n’aurait jamais du être fait », nous-a-t-il confié.
Les Aciéries de Provence à L’Argentière ont donc un problème de trésorerie. Leur chiffre d’affaire est, lui, de 7 millions d’euros et le carnet de commandes est plein, selon la direction.