Revue de presse : à la "Une", ce mardi

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La Provence revient sur la station essence de la commune de Saint-Étienne-les-Orgues.

 

- Alpes du Sud - 

 

En cette période de polémiques sur les prix du carburant, La Provence est allée faire un tour du côté de Saint-Étienne-les-Orgues. La commune a fait construire 2014 sa propre station à essence. Pour 230.000 euros, en lieu et place de l’ancienne station d’épuration. Les travaux remontent à 2014. Depuis, bon nombre d’automobilistes viennent faire le plein. Alors, pour ce qui est des tarifs, ils sont peu ou prou les mêmes que dans une station classique, à ceci-près que le gasoil était, mercredi dernier, un peu moins cher, à 1 euros 58 le litre. « Les gendarmes et les pompiers jouent le jeu », se réjouit le maire de Saint-Étienne-les-Orgues, Khaled Benferhat pour qui, cette station était en fait, un enjeu de maintien de service de proximité, pour lutter contre la désertification. « On ne fait pas de marge. Pas non plus de rabais », souligne l’élu. Là où les automobilistes font des économies, c’est sur les déplacements. Finis les coûteux aller-retours Forcalquier, ce qui permet de faire des économies de trajets, ce qui n’est pas négligeable, évidemment, par les temps qui courent.

 

Le Dauphiné revient de son côté, ce matin, sur la rencontre entre un paysan et un musicien. D’un côté Gérard Beynet, agriculteur et conseiller municipal de Ventavon. De l’autre, Vasile Comsa, violoncelliste roumain, émigré en France depuis 44 ans. Les deux hommes se sont recontrés un jour, sur un marché. Ils ont vites sympathisés et son devenus amis, sans savoir que leurs ancêtres s’étaient combattus pendant la Première guerre mondiale.  L’un sous l’uniforme français, l’autre, sous l’uniforme austro-hongrois. Vasile Comsa a donné un concert, dimanche, à l’église de Ventavon, en la mémoire des poilus tombés au champ d’honneur.