La Provence évoque, ce matin, le nombre d’entorse fait à la laïcité à l’école. Selon la plateforme créée au printemps par le ministère de l’Éducation nationale, un millier de cas ont été relevés. 400 cas « émanant notamment d’élèves de confessions musulmane » ont été traités entre avril et juin. Tenue vestimentaire, refus de se rendre à la piscine, contestation de certains enseignements au nom de sa religion, l’intervention d’un référent laïcité est parfois nécessaire. « À l’école de ma fille, des parents refusent la cantine et un papa s’en est pris à une maîtresse à propos d’une poésie jugée trop osée », raconte au quotidien une mère de famille.
De son côté, le Dauphiné revient sur le parcours d’enfants handicapés dans les Hautes-Alpes. Oui, en exemple, le journal prend, notamment, le cas de Paul, élève de sixième qui souffre de problèmes d’apprentissages. On les appelle communément les troubles « dys ». Des troubles qui se manifestent, entre autres, par la confusion de son. Alors, en primaire, ça allait plutôt bien pour Paul, qui était suivi par un Auxiliaire de vie scolaire, les fameux AVS qui deviennent progressivement des Accompagnants des élèves en situation de handicap, (les AESH). Problème, à la rentrée, il n’en a plus. Le département en manque. Sur 625 élèves Une centaine reconnus en situation de handicap dans le département, une centaine attend toujours une aide. 36 AESH sont en train d’être recrutés.