Revue de presse : à la "Une", ce jeudi

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Le plan prison de la ministre de la Justice, dans les pages de La Provence

Aujourd’hui, dans les bonnes feuilles de vos journaux, l’interview de Julia Blondeau. Et c’est le Dauphiné Libéré qui l’a réalisé. Alors, Julia Blondeau, est née à Briançon. Ella a grandi à Embrun. Elle est passée par le conservatoire de Gap, le conservatoire régionale et le conservatoire supérieur de Lyon. Elle est passée aussi par l’Ircam, l’Institut de recherche de coordination accoustique où elle a obtenu son doctorat. Bref, vous l’aurez compris, cette jeune haut-alpine capée de 32 ans  est une compositrice de musique contemporaine. Et elle a été sélectionnée pour intégrer la Villa Médicis, autrement dit, l'Académie de France à Rome fondée par Louis XIV. Le peintre Ingres et le compositeur Berlioz y sont passés. C’est un Graal pour les artistes puisqu’ils peuvent y poursuivre leurs projets en étant accompagnés pendant une année. « J’ai beaucoup de commandes en ce moment, mais je ne veux pas passer mon temps à courir et travailler dans l’urgence », confie Julia Blondeau au journal.

 

Eux, en revanche, travaillent dans l’urgence. Les journalistes de La Provence. Ils reviennent sur le plan prison présentée, hier, par la ministre de la justice Nicole Belloubet. Un plan qui prévoit ceci : tous les condamnés à un mois d’emprisonnement n’effectueront pas leur peine en prison. Ils sont environs 90.000 dans ce cas-là, selon la Garde des sceaux. À la place, ils effectueront, par exemple, des travaux d’intérêt général. En revanche, aucun aménagement de peine ne sera accordé aux personnes condamnés à un an de prison ou plus. « C’est paradoxale puisque la ministre veut d’un côté faire baisser la surpopulation pénale, et de l’autre, interdire l’aménagement de peine au-delà d’un an », souligne Florent Boitard, délégué régional de l’Union syndical des magistrats. Au 1er août, La Provence rappelle qu’il y avait un peu plus de 70.000 détenus pour 60.000 places. « On est bien loin de l’encellulement individuel », confie le même Florent Boitard.