Alpes du Sud : le nombre d'actifs en croissance

ÉCONOMIE / Dans les Alpes du Sud, comme dans toute la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, cette croissance est due, principalement, aux seniors qui restent plus longtemps sur le marché de l'emploi, mais aussi, à l'arrivée de nouveaux habitants.

 

- Alpes du Sud - 

 

Il y a une croissance de la population active dans la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ces dernières années. C’est ce qui ressort d’une dernière étude publiée par l’Insee. La population active, c’est l’ensemble des personnes en âge de travailler, disponibles sur le marché du travail, et ce, qu’elles aient ou non un emploi. Entre 2006 et 2013, il y a eu 106.800 actifs de plus. Cela représente une hausse de 7%. C’est un petit mieux que la moyenne nationale.

 

 

Le renouvellement démographique, la capacité à se porter sur le marché du travail et puis les migrations résidentielles expliquent cette évolution. Et n’allez pas croire que les plus de 55 ans n’y ont pas contribué. Bien au contraire !

 

Des séniors qui restent actifs plus longtemps

Ce sont eux qui la portent, cette croissance. Ils étaient 344.800 en 2013 contre 254.800 en 2006. Cela est dû, certes, au vieillissement de la génération des baby-boomers, mais surtout, ce qui a produit ces effets, ce sont les mesures pour le maintien des seniors sur le marché du travail, notamment le recul de l’âge de la retraite. Et cela incite les séniors à rester plus longtemps en activité. D’ailleurs, les plus de 55 ans sont 9 sur 10 à avoir un emploi en Paca.

 

Quel est le constat dans nos deux départements ?

Il est identique à celui de la région. Les seniors restent et travaillent plus longtemps, mais les jeunes partent : par exemple, à Digne-les-Bains, le renouvellement des générations diminue de 5 %, c’est 4 % de moins pour Manosque et Gap et 2 % pour Briançon.

 

Plus de nouveaux habitants, moins de jeunes qui eux, partent

Si on peut compter sur les plus de 55 ans pour rendre le marché du travail dynamique, on peut aussi miser sur les nouveaux habitants qui sont bel et bien présents dans les Alpes du Sud. Surtout à Manosque, avec plus de 8 % de migrations résidentielles, 7 % pour Gap. Pour Digne-les-Bains et Briançon, le taux est plus insignifiant, autour de 1 %. Conclusion : la propension des personnes pouvant se porter sur le marché du travail augmente dans nos territoires, de 13 % à Manosque, 12 % à Gap, 8 % à Briançon. Par contre, pour Digne-les-Bains, c’est un petit 3 %.

 

 

LR