Alpes du Sud : législatives 2017, « remettre en question les investitures, je le dénoncerai immédiatement », C.Estrosi

POLITIQUE / De passage à Gap pour défendre la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre, Christian Estrosi, président de la commission d’investiture, en a profité pour tuer dans l’œuf les espoirs de certains dissidents à droite pour les législatives de 2017.

 

- Alpes du Sud -

C’est dans un grand élan de campagne que le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (LR) Christian Estrosi a fait un passage éclair ce jeudi à Gap, afin de défendre la candidature à la primaire de la droite et du centre de Nicolas Sarkozy. Proche soutien et en charge des questions économiques pour sa campagne, Christian Estrosi a appelé chacun des militants et élus à s’unir derrière l’ancien chef de l’État pour ne pas laisser « les sondages et les commentateurs leur voler leur élection de la primaire. » « Mobilisez-vous jusqu’au bout, ne faites pas la même que les Américains, qui en se couchant, sûrs de leur destin, pensaient se lever avec Hillary Clinton comme présidente, et ont découvert le visage de Donald Trump », a souligné Christian Estrosi.

 

« Une présidence forte pour une France forte »

Dans un exercice de campagne dans lequel le président de la Région PACA est largement rompu, celui-ci met en avant « un petit groupe d’élite qui essaie de faire peser une espèce de chape de plomb et de pensée unique depuis des années et qui veut s’accaparer le bon fonctionnement de la démocratie. » Alors pour Christian Estrosi, le mérite de cette primaire est la possibilité donnée au peuple « qui est en train de se lever de dire maintenant ça suffit : ce ne sont ni les sondages, ni les élites qui nous imposeront la pensée unique. »

Aux yeux de Christian Estrosi, les Français sont « déclassés » afin de trouver une nouvelle espérance « il nous faut une alternance forte, pas une alternance molle. » À cela, Christian Estrosi relaye les promesses de son candidat : « la baisse des impôts sur le revenu, de ramener la suppression des charges sur les heures supplémentaires, baisser les charges sur les entreprises, de supprimer l’impôt sur les droits de succession. »

À la question, combien de temps Nicolas Sarkozy courra-t-il derrière les idées du FN pour sa campagne, comme le dénonce Dominique Bussereau président du conseil général de la Charente-Maritime, et président de l'Assemblée des départements de France et soutien d’Alain Juppé ? « Le seul qui a dit très clairement qu’il ne s’associerait jamais avec le FN c’est Nicolas Sarkozy, et c’est une position que j’ai toujours tenue », déclare l’élu. Ajoutant que faire ce type d’amalgame est une « facilité. »

 

Mise au point du président de la commission d’investiture pour les législatives de 2017

Christian Estrosi a également eu l’occasion de répondre à l’espoir de certains dissidents à droite quant à la remise en question des investitures à l’issue de la primaire comme l’ont promis Alain Juppé et François Fillon, « remettre en question les investitures, je le dénoncerai immédiatement », C.Estrosi sur Alpes 1 :