Région PACA : Estrosi salué par Valls pour sa dernière question au gouvernement

POLITIQUE / Le Président de la région Paca a posé mardi sa dernière question à l'Assemblée nationale, avant de démissionner de son mandat de député.

 

-Région PACA-

Désormais, Christian Estrosi n’est plus que maire de Nice, président de la métropole Nice Côte d’Azur et président de la région Provence Alpes Côte d’Azur. Ce mardi, ayant remis sa lettre de démission auprès de Claude Bartolone, il quitte officiellement son poste de député.

 

 

Des adieux à ses collègues sur les bancs de l’assemblée

Profitant des questions au gouvernement et s’adressant à Manuel Valls, Christian Estrosi a fait ses adieux à l' Assemblée nationale qu’il côtoie depuis 1988. « Monsieur le Premier Ministre, dès l’instant où il m’a été confié de porter ici la voix d’une part du peuple français, j’ai essayé de m’en montrer digne comme sûrement la plupart d’entre vous. Et mes convictions gaullistes n’ont jamais changé », a-t-il déclaré avant de remercier ses voisins sur les bancs de l’assemblée.

« Un dernier mot pour vous mes chers collègues pour remercier ceux des Républicains et du centre qui ne m’ont jamais fait défaut. Et saluer ceux de tout bord avec lesquels j’ai entretenu des relations constructives. »

 

Valls salue son « engagement » et ses « convictions »

Dans sa réponse au président de la région PACA, Manuel Valls a salué son « parcours comme parlementaire », son « engagement » avec ses « convictions ». « Si nous avons eu souvent parfois des points de vue opposés vous et moi, vous comme maire de Nice, moi comme ministre de l'Intérieur, nous avons travaillé avec le sens de l'intérêt général », a-t-il notamment déclaré.

Après avoir relevé que Christian Estrosi appelait à « l'unité nationale », le Premier ministre a suggéré « deux opportunités possibles ». À commencer par les sujets d'emploi, formation, développement économique, comme « président de région, dans les conditions dans lesquelles vous avez été élu (...) avec le rassemblement face à l'extrême droite » et le retrait des listes PS après le premier tour.