Alpes du Sud : produits phytopharmaceutiques, pas automatiques

ENVIRONNEMENT / La Chambre d’agriculture régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur encourage les agriculteurs à privilégier les alternatives aux « médicaments des plantes ». Une action que vient renforcer depuis l’année dernière le Plan national Ecophyto. Et dans la région, comme dans les Alpes du Sud, les résultats sont là.

 

- Alpes du Sud -

 

Les produits phytopharmaceutiques, ce n’est pas automatiques. Voilà le message du ministère de l’Agriculture. Il a lancé, l’année dernière, le Plan Ecophyto. Un plan national à destination des chambres d’agricultures régionales. L’idée, c’est de leur demander d’encourager les agriculteurs à trouver des alternatives aux « médicaments des plantes », notamment quand elles sont attaquées par des bactéries ou des insectes nuisibles. Pour certains, par exemple, les chambres proposent d’introduire des prédateurs et de développer leur milieu naturel. Il peut s’agir de planter une haie. Les produits sont parfois nécessaires, mais ce n’est pas toujours le cas. La Chambre d’agriculture PACA a donc mis en place une plateforme pour accompagner les agriculteurs, mais aussi les particuliers. « Nous avons mis en place un réseau de surveillance du territoire. Des observations sont réalisées toutes les semaines », souligne Marie-Thérèse Arnaud, animatrice du Plan Ecophyto à la Chambre d’agriculture PACA. Observations que les agriculteurs et les particuliers peuvent consulter :

 

En PACA, les objectifs du plan national déjà atteints

Une plateforme que vous pouvez retrouver sur le site Internet de la Chambre d’agriculture. Alors, dans la Région PACA, il faut croire que les agriculteurs sont plutôt convaincus par ces alternatives et ces nouveaux dispositifs. En tout cas, les chiffres sont là. « En PACA, on a baissé de 14% les fongicides entre 2010 et 2018 », indique Marie-Thérèse Arnaud :Une plateforme que vous pouvez retrouver sur le site Internet de la Chambre d’agriculture. Alors, dans la Région, il faut croire que les agriculteurs sont plutôt convaincus par ces alternatives et ces nouveaux dispositifs. En tout cas, les chiffres sont là. « En PACA, on a baissé de 14% les fongicides entre 2010 et 2018 », indique Marie-Thérèse Arnaud :

 

 

À noter que l’objectif national est une baisse de 25% des produits phytopharmaceutiques d’ici à 2020.

 

Q. Perez de Tudela