Alpes du Sud : les députés LREM saluent les « promesses tenues » par le gouvernement

POLITIQUE / Pascale Boyer et Joël Giraud sont les premiers députés des Alpes du Sud à assurer le service avant vote du premier budget du quinquennat d’Emmanuel Macron dans une tribune signée par 130 députés de La République En Marche.

 

- Alpes du Sud -

 

L'examen du budget 2018 a débuté ce mardi en commission, l’occasion pour plus de 130 députés LREM de signer une tribune pour défendre le projet de loi de finances, qui concrétise les promesses de campagne du gouvernement. « Notre choix est celui du travail. Notre budget est tourné vers ceux qui créent de l’emploi, ceux qui en pourvoient, ceux qui en cherchent », déclarent les signataires du texte, dont les députés des Hautes-Alpes, Pascale Boyer et Joël Giraud (également rapporteur général du budget).

Une liste de signataires annoncés comme « non exhaustive », dans laquelle pourrait apparaitre dans l’avenir les députées des Alpes de Haute-Provence, Emmanuelle Fontaine-Domeizel et Delphine Bagarry ?

 

« La France doit rompre avec des tabous et des totems »

« Nous devons revenir à un principe simple : on ne peut redistribuer ce que l’on ne produit pas, peut-on lire. La France doit rompre avec des tabous et des totems », ajoutent les députés, citant l'impôt sur la fortune qui est, selon eux « un impôt inefficace et désincitatif » ou encore la taxe d’habitation « injuste dans son mode de calcul ». Défendant la réduction des emplois aidés, les élus considèrent que le « chômage est structurel et la subvention de l’emploi par des contrats aidés ne peut constituer ni une réponse unique ni une réponse efficace. »

Autre tabou, sans les citer, les députés ciblent également le statut de la fonction publique ou des cheminots : « nous avons protégé des statuts plus que nous n’avons donné de perspectives aux individus. »

 

« Un 13ème mois pour les personnes payées au SMIC »

« D’ici la fin du quinquennat, nos choix budgétaires permettront à une personne payée au SMIC d’avoir le bénéfice d’un 13ème mois », assurent les signataires. Avec comme levier, dès janvier 2018, « la baisse des parts vieillesse et chômage des cotisations sociales et en augmentant la prime d’activité. »

 

Vers une « révolution culturelle »

« Nous devons pouvoir réaliser une révolution culturelle : celle qui fera que le travail paie, que la prise de risque est encouragée », poursuivent les députés, mettant en avant que pour un « salarié du privé ou du public, indépendant, chef d’entreprise, commerçant, artisan, agriculteur, profession libérale : un euro cotisé doit valoir la même chose et donner les mêmes droits à chacun.»