Alpes du Sud : rythmes scolaires, le décret permettant le retour à la semaine de quatre jours est paru

ÉDUCATION / Le décret autorisant les communes à revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de 4 jours d'école en primaire est paru mercredi 28 juin au Journal officiel.

(Crédit photo : L.Venance / AFP)

- Alpes du Sud -

 

Le ministère de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait paraître  ce mercredi  au Journal officiel le décret autorisant les communes à revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de 4 jours d'école en primaire.

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Le choix d’une semaine de 4 jours après concertation

Ainsi, le texte publié rappelle les règles : le directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen), sur proposition conjointe d’une commune ou d’une intercommunalité et d’un ou plusieurs conseils d’école, pourra modifier l’organisation de la semaine scolaire dans les écoles maternelles et primaires. Ainsi, la répartition des heures d’enseignement hebdomadaires sur huit demi-journées se fera sur 4 jours uniquement, au lieu de la règle actuelle de 4,5 jours d’école.

 

Les maires partiellement libres du rythme pour leur commune

Une fois cette semaine de 4 jours adoptée, le directeur académique a le pouvoir de « décider qu’elle s’applique dans toutes les écoles de la commune ou de l’EPCI quand une majorité des conseils d’école s’est exprimée en sa faveur. » Ainsi, si le maire d’une commune décide de rester à 4,5 jours, là ou une majorité de conseils d’écoles du périmètre communal ou intercommunal s’est exprimé pour une semaine de 4 jours, celui-ci pourrait se voir imposé la règle de la majorité par le Dasen.

 

La fin des aides pour les communes qui restent à 4,5 jours ?

À cette heure, la question de la pérennisation ou non du fonds de soutien pour les communes qui décident de rester au régime général des 4,5 jours de scolarité par semaine, reste ouverte. Si le ministre souhaite, selon l’Association des Petites Villes de France (APVF), une pérennisation du fonds, l’arbitrage viendra bien plus probablement de Matignon.