Alpes du Sud : Loup, le ministre de l’Agriculture autorise deux tirs de défense renforcés

AGRICULTURE / Le député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, a rencontré le ministre de l’Agriculture qui lui a assuré l’autorisation de deux tirs de défense supplémentaires et d’une campagne 2017-2018 sans réduction d’abattage du loup.

 

- Alpes du Sud -

 

Devant la recrudescence des attaques de loup notamment sur le département des Hautes-Alpes, le député Joël Giraud s’est entretenu à plusieurs reprises avec Jacques Mézard, le nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Ce mardi matin , le ministre s’est dit « très préoccupé par la situation des éleveurs dont les troupeaux font l’objet d’attaques de plus en plus nombreuses par le loup, dans les Alpes mais aussi dans le sud du Massif Central qu’il connait particulièrement bien, comme Sénateur du Cantal. Le ministre a de nombreuses fois eu l’occasion de s’entretenir avec les éleveurs lors de ses récents déplacements sur le terrain », précise le député. Assurant que le ministre autorisait « deux tirs de défense renforcés, d’ici le 30 juin 2017, soit un total de 40 loups sur la campagne 2016/2017, ce qui correspond aux attentes des éleveurs. »

 

Campagne 2017-2018 : pas de réduction d’abattage

Autre précision du ministre pour la prochaine campagne 2017-2018, qui débute au 1er juillet, que « soit autorisé un effectif de loups pouvant être abattus qui ne soit pas en réduction par rapport à la campagne en cours », le Ministre a également « confirmé sa volonté d’apporter les améliorations qui sont nécessaires au dispositif actuel, à partir des recommandations scientifiques et en concertation avec les éleveurs et les ONG. »

 

Qu’est-ce qu’un tir de défense renforcée ?

Le tir de défense renforcée est une opération qui réunit plusieurs tireurs simultanément. Il est beaucoup plus efficace que le tir de défense qui doit être réalisé par une seule personne à la fois. « Les éleveurs craignaient que ce soit cette dernière option qui soit retenue : tel n’est donc pas le cas », insiste Joël Giraud.