Alpes du Sud : l’eau du robinet, une qualité satisfaisante dans nos départements

ENVIRONNEMENT / Chaque année, l’UFC Que Choisir se basent sur des analyses de l’eau et publie sa carte de la qualité de l’eau potable dans chaque commune de France. Dans les Alpes du Sud, une commune est dans la catégorie « mauvaise » et 12 dans la catégorie « médiocre ». Détails ici.

 

 

- Alpes du Sud -

 

L’eau et sa qualité dans les Alpes du Sud. Comme chaque année, l’UFC Que Choisir présente un rapport sur la qualité de l’eau potable en France, avec cette année une particularité, puisqu’il s’agit d’une carte interactive. Si près de 96 % des consommateurs en France peuvent boire leur eau en toute confiance, 2,8 millions ont en revanche une eau polluée notamment par les pesticides, les nitrates ou le plomb. Dans les Alpes du Sud, le constat est globalement positif s’agissant de l’eau distribuée, mais certaines communes sont pointées par l’Union comme médiocres, et une comme très mauvaise.

 

Méthodologie de l’étude

Il faut d’abord préciser comment cette étude a été réalisée. 50 paramètres ont été analysés, ils correspondent aux analyses règlementaires réalisées entre février 2014 et août 2016, pour 50 contaminants.

Retrouvez la liste des contaminants ici >>> Le Glossaire des contaminants d’UFC Que Choisir

Certaines communes dans les Alpes du Sud sont donc pointées avec une qualité de l’eau médiocre, voire même mauvaise. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’il y a impact direct sur la santé.

 

 

Carton rouge pour Saint-Michel-l’Observatoire, qui remplace ses réseaux

Et donc, seule une commune dans les Alpes du Sud se voit décerner une qualité mauvaise par l’UFC Que Choisir, il s’agit de Saint-Michel-l’Observatoire dans les Alpes de Haute-Provence. Entre 50 et 75 % d’analyses seraient revenues non conformes en plus de deux ans, notamment à cause de présence de plomb.

Mais là encore, il faut être très prudent, car pour la recherche du plomb, le prélèvement en eau se fait au robinet des consommateurs. Par conséquent, la présence dans l’analyse ne signifie pas que cette pollution affecte l’ensemble du réseau de la commune. Elle peut par exemple ne concerner qu’une partie des branchements du réseau, ou certaines habitations. Et cela semble être le cas à Saint-Michel-l’Observatoire. Contactée, la municipalité précise qu’elle a engagé des travaux pour remplacer la distribution d’eau sur des petites sections de la commune concernées par des tuyauteries de plomb. Des travaux pour 800.000 euros qui concernent 10 % des réseaux, entamés en septembre dernier et qui prendront fin en avril 2018.

 

12 communes avec une eau de qualité « médiocre »

Enfin, d’autres communes sont dans la catégorie « médiocre », entre 25 et 50 % d’analyses sont revenues non conformes en deux ans. Châteaufort, Faucon-de-Barcelonnette, ou encore Nibles pour la présence de sulfates, Roumoules pour la présence de polluants agricoles, notamment de pesticides. Saint-Jacques dans les Alpes de Haute-Provence, Bruis ou encore la Haute-Beaume se voient souligner leur présence bactériologique. Enfin, Méailles, Saint-Michel-de-Chaillol, Champoléon, Saint-Eusèbe-en-Champsaur et Saint-Maurice-en-Valgodemard ont une eau peu ou très minéralisée. Ce qui traduit de la richesse de l’eau en sels minéraux d’origine naturelle, soit l’eau est faiblement minéralisée, c’est à dire douce et devient corrosive pour les canalisations et les appareils de chauffage. Soit elle est trop minéralisée, donc calcaire, et peut être à l’origine de dépôts d’entartrage.

Sachez que vous pouvez consulter la qualité de l’eau de votre commune ici.