Alpes du Sud : vers la fin de l’alliance entre le PS et le PRG ?

POLITIQUE / Depuis le début du mandat de F.Hollande, entre le PS et le PRG l’entente passe de désaccords à menaces régulières. Et à moins d’un an des futures échéances l’entente est de nouveau remise en question également dans les Alpes du Sud avec J.Giraud et J-L Clément.

 

- Alpes du Sud -

Vous connaissez la Belle Alliance Populaire ? Non ? Et, pourtant ce mouvement est  censé défendre le bilan du quinquennat et soutenir la candidature de François Hollande en 2017, autour du PS, du PRG, des écologistes soutiens de l'exécutif et de l'UDE (union des démocrates et des écologistes).

Mais voilà, pour sa première assemblée le PRG a déjà claqué la porte, au point qu’aujourd’hui dans le Parisien Jean-Michel Baylet, ministre de l'Aménagement du territoire et ex-patron du Parti radical de gauche, considère que « le pacte fondateur est rompu », accusant le PS d'avoir organisé une primaire dans son dos.

 

PRG et PS ou la réconciliation politique en boucle 

De mécontentements en menaces régulières, entre le PRG et le gouvernement, la mélodie du bonheur se fredonne plutôt sur le thème du « je t’aime, moi non plus ». Soutenant son ministre, le député-maire et président du PRG dans les Hautes-Alpes, Joël Giraud constate que la Belle Alliance Populaire « ne peut devenir un simple mouvement satellite du PSInitialement elle était vouée à rassembler la gauche progressiste (…) à dépasser les partis au sein d’une structure dont les différents composantes étaient co-décisionnaires et largement ouvertes à la société civile », enchérit l’élu.

De là à dire que pour les législatives de 2017, si Joël Giraud venait à être candidat à sa propre succession, il mènerait campagne avec les frondeurs ? Il y a un pas qui lui sera difficilement franchissable. En effet depuis l’élection de François Hollande, le député aura pris très majoritairement position en faveur de textes proposés par la majorité PS.

Le président du PRG dans les Alpes de Haute-Provence, Jean-Louis Clément, est, lui aussi sur la ligne Baylet, « il faut qu’on arrête de servir de caution au PS (…) il faut marquer un coup d’arrêt. » Mettant également en avant l’actualité et la loi Travail avec l’utilisation du 49.3 : « je suis pour réformer, mais pas pour cette  méthode (…) on ne peut pas se dire socialiste et passer par la force sur ce genre de loi. »