Hautes-Alpes : « l’immobilier reste une valeur refuge »

ÉCONOMIE / SOCIÉTÉ / Les volumes de vente du bâti ancien atteignent un record sur la décennie dans le Département des Hautes-Alpes

 

- Hautes-Alpes -

 

L’immobilier reste une valeur refuge observe le président de la chambre des notaires des Hautes-Alpes, François Jancart. Dans le département, 45% des acquéreurs en sont originaires, 28% viennent de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, 19% du reste de la France hors Paris, 5% sont franciliens et 3% étrangers. Les plus de 60 ans sont ceux qui investissent le plus dans la pierre. Ils représentent 25% des acquéreurs, alors que seulement 9% des acheteurs ont moins de 30 ans.  Après une année 2020 particulière, le nombre de transactions progresse sur un an dans les Hautes-Alpes. Les volumes de vente du bâti ancien atteignent un record sur la décennie précise François Jancart

Les prix au m² pour le marché des appartements anciens restent stables sur un an selon l’observatoire. C’est + 0.2% dans le Briançonnais et -0.2% dans le Gapençais-Champsaur. Toutefois les disparités sont plus importantes selon les communes. C’est -8% à Vallouise Pelvoux alors qu’il y a une progression de 19.4% au Monêtier les Bains. Le prix de vente des maisons anciennes est de 231.100 euros dans les Hautes-Alpes fin mars 2021. C’est une hausse de 5% sur un an. Il s’agit là aussi du record de prix de la décennie.  47% des ventes se font dans le Gapençais Champsaur. Une hausse respective de 8.2% et de 11.8% des prix est observée sur le Grand Buech et le briançonnais.

 

« Il n’est pas rare de voir des biens vendus en quelques jours après leurs mises à disposition sur le marché », F. Jancart

 

Alors que le marché se caractérise désormais par « une offre qui se raréfie » et « une demande croissante », les prises de décisions des acquéreurs sont donc souvent rapides souligne François Jancart

A. Vallauri