Hautes-Alpes : question migratoire, prédation, la préfète revient sur son action

POLITIQUE / Deux ans et deux mois qui ont « marqué sa carrière »

 

- Hautes-Alpes -

 

Après deux ans et deux mois, la préfète des Hautes-Alpes, Cécile Bigot-Dekeyzer a fait ses adieux au département vendredi. Une cérémonie a eu lieu en préfecture à Gap. Deux ans et deux mois qui ont « marqué sa carrière », elle, qui occupait pour la première fois un poste de préfète, avait selon ses dires « beaucoup à apprendre ». L’occasion de dresser un bilan de son action. Elle est notamment revenue sur la question migratoire. « C’est un dossier qui a eu de multiples facettes car il a fallu mettre en place la surveillance de la frontière, il a fallu examiner la situation administrative de toutes ces personnes-là, il a fallu trouver pour les plus vulnérables un hébergement, procéder à leur éloignement quand ils ne répondaient pas aux critères permettant qu’ils restent sur le territoire français, il a fallu apporter un appui indispensable au Conseil Départemental pour la prise en charge des mineurs non accompagnés » souligne Cécile Bigot-Dekeyzer.

 

« J’ai toujours eu à cœur dans ce dossier de faire appliquer le droit mais avec humanité, dans le respect des personnes », C. Bigot-Dekeyzer

Autre sujet d’importance selon la préfète : la prédation et le pastoralisme. « Il faut trouver le meilleur équilibre entre la protection du loup, qui est une espèce protégée au plan européen. Mais il faut aussi protéger et préserver le pastoralisme », indique la réprésentante de l'État.  

 

« C’est un sujet compliqué, qui n’est pas terminé. Le sujet sera encore difficile dans les années qui viennent », C. Bigot-Dekeyzer.

Notez que c’est Martine Clavel, commissaire divisionnaire de la Police Nationale, qui lui succède ce lundi.

A. Vallauri