Hautes-Alpes : « avec A. Murgia, on ne doit pas parler le même langage humain »

POLITIQUE / Romain Gryzka, élu d'opposition à la ville de Briançon, se lance dans la campagne des municipales.

 

- Hautes-Alpes - 

 

2014 : deux candidats à droite pour les municipales de Briançon, d’un côté Romain Gryzka, de l’autre Arnaud Murgia. 2020 : on prend les mêmes dans un scénario politique que la droite espère pourtant ne pas rejouer. Mais c’est avec une nouvelle façon de penser que l’élu d’opposition à la municipalité, Romain Gryzka, se lance dans la campagne, « ce qui m’intéresse, ce ne sont pas les camps politique mais Briançon ». Il le dit très clairement, il ne demandera aucune investiture « car gérer la ville n’est pas une question politique ou une bataille à gauche ou à droite ». S’il concède rester un homme de droite modérée et pragmatique, il insiste sur le mot « humaniste » en clin d’œil à son rival dans les urnes Arnaud Murgia « qui a tenu des propos qui tendent à aller vers une droite extrême. On ne doit pas parler le même langage humain tous les deux ».

Quant à sa liste, elle est en train d’être constituée, une liste qu’il veut ouverte aux membres du centre, « pourquoi pas des marcheurs et des personnalités de gauche. L’erreur première est de finir sa liste trop tôt pour se priver de certaines personnes ».

 

« J’ai pris beaucoup de recul sur la vie politique », R. Gryzka

 

C’est donc avec un certain recul sur ce qu’il qualifie de « politique politicienne et d’arrangements de parti » que Romain Gryzka part à la conquête des voix. Quant à ceux qui lui reprochent de s’être beaucoup trop rapproché du maire de la ville, Gérard Fromm, au point de voter son budget, la réponse est faite, « discuter avec le maire sortant est avoir une position responsable. L’opposition systématique ne conduit qu’à la destruction et la haine ».

 

C. Michard