Hautes-Alpes : Ambitions pour Gap dit non à la professionnalisation de la politique

POLITIQUE / Le collectif veut proposer un projet en tant que groupe pour ces municipales de 2020

 

- Hautes-Alpes -

 

La campagne des municipales est officiellement lancée pour l’association Ambitions pour Gap. Alors qu’au début du mois, Christophe Pierrel annonçait qu’il ne serait pas tête de liste, vendredi dernier, c’est dans une ambiance décontractée, au parc de la Pépinière que quelques membres du collectif ont été présentés à la presse. Ambitions pour Gap qui promet que tout le groupe sera introduit au public d’ici le début de l’automne. Car ce collectif se refuse à la « professionnalisation de la politique » mais veut proposer un projet en tant que groupe. À la question, "quand pour une tête de liste ?" La réponse est claire : oui, la loi l'oblige, pour autant, il n’y aura pas de voix prépondérante dans la prise de décision, si la liste est élue. Toute décision sera prise collectivement. Vendredi dernier, Bernard Derbez très engagé chez les Verts, Charlotte Kuentz, urbaniste, Isabelle David, élue dans l’opposition à la mairie de Gap ou encore Thierry Reslinger, officier de gendarmerie à la retraite ont donc été présentés. S’il est beaucoup question d’écologie, la tranquillité publique fait aussi partie des grandes thématiques abordées comme le souligne Thierrry Reslinger :

 

 

Va t-on vers une dissidence des listes Divers Gauche ?

Deux rassemblements Divers Gauche semblent vouloir faire marche avant vers la mairie de Gap avec « Ambitions pour Gap » et « Gap pensé autrement ». Le rassemblement est-il possible ? « Je pense que nous vivons dans un processus démocratique. La multiplication des idées est une bonne chose pour le citoyen gapençais. L’important c’est le rassemblement des idées, ce n’est pas le rassemblement des partis. Le rassemblement des idées est toujours possible, il y a toujours des convergences envisageables au niveau des idées, mais vouloir rassembler des partis pour dire qu’on arrive unie devant l’électeur je ne vois pas bien l’utilité » explique sur Alpes 1 Thierry Reslinger

 

A. Vallauri